25 avril 2024 - 03:00
The Brooks : faire du bien par la musique
Par: Maxime Prévost Durand
Le groupe The Brooks sera en spectacle au Centre des arts Juliette-Lassonde vendredi soir. Photo Félix Renaud

Le groupe The Brooks sera en spectacle au Centre des arts Juliette-Lassonde vendredi soir. Photo Félix Renaud

Reconnu pour son énergie contagieuse sur scène, le groupe montréalais The Brooks s’arrêtera à la salle Desjardins du Centre des arts Juliette-Lassonde le vendredi 26 avril avec une intention claire : faire du bien aux spectateurs.

« La musique qu’on fait, c’est de la musique pour faire passer un bon temps aux gens. Avec The Brooks, notre mandat, c’est de faire sentir les gens bien et leur donner envie de faire le party », affirme Alexandre Lapointe, bassiste et membre fondateur du groupe.

The Brooks, c’est d’abord et avant tout des mélomanes et des virtuoses. Chacun des membres y intègre ses influences, qui vont du funk au soul, en passant par le rock, l’afro, le jazz et même le techno.

« Le mot d’ordre qu’on se dit lorsqu’on entre en studio, c’est qu’on ne se met pas de barrière », mentionne Alexandre Lapointe.

Le groupe montréalais n’a d’ailleurs jamais dérogé de cette formule depuis son premier album, Adult Entertainment, qui célébrera son 10e anniversaire en mai. Avec un tel mantra, la musique proposée par The Brooks a inévitablement évolué, mais en gardant toujours l’essence qui se dégage du groupe.

« Le premier album décrit vraiment bien le groupe. On n’était pas voué à faire ça, rappelle le fondateur du groupe. The Brooks, c’était censé être un groupe instrumental qui fait de la musique pour des films, des annonces ou des jeux vidéo. Mais quand on a sorti l’album, on était rendu avec un chanteur, on n’était plus juste un groupe instrumental. »

Ce chanteur, c’est Alan Prater, un véritable showman à la feuille de route bien garnie. Il a notamment été tromboniste pour les Jackson au début des années 80, puis il a participé aux tournées Off The Wall et Thriller de Michael Jackson.

« Avec le passé d’Alan, d’où il vient, on a tout un chanteur devant nous! Tout ce bagage d’expérience qu’on peut voir sur scène, c’est impressionnant », souligne Alexandre Lapointe, à la fois admirateur et ami de l’homme avec qui il partage la scène depuis plusieurs années.

Le dernier album de The Brooks, Any Day Now, remonte à 2020. Même s’il est paru en pleine pandémie, il a été marquant à bien des égards pour le groupe.

« C’est un bel album qu’on a fait entre chums, raconte le bassiste. Antoine Gratton a assuré la direction et l’orchestration. On avait un orchestre derrière nous avec beaucoup de gens qu’on connaissait. Ça a donné un beau projet de rassemblement entre des musiciens de différents styles. »

Grâce à ce disque, The Brooks a même réussi à exporter sa musique en Europe, plus particulièrement en France où il retournera jouer cet été.

« Ça nous a ouvert des portes pour collaborer avec de nouvelles équipes, notamment en France », se réjouit le fondateur du groupe.

The Brooks prépare maintenant la suite. Un quatrième album doit paraître cet automne. Un premier extrait, intitulé « Soon As I Can », a été dévoilé la semaine dernière.

Avant d’entamer ce nouveau chapitre, le groupe avait toutefois envie de clore celui d’Any Day Now avec la mini tournée québécoise qui l’amènera à Saint-Hyacinthe.

« On veut être plus présents au Québec. On a été beaucoup à l’extérieur du pays dernièrement, mais on est quand même Montréalais et on est fiers d’être d’ici », a conclu Alexandre Lapointe.

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