De l’extérieur, il semble s’agir d’un choix somme toute convenu, mais il n’a pourtant pas plu à trois élus, qui se sont opposés à la résolution. Comme c’est souvent le cas à Saint-Hyacinthe, une candidature locale aurait été plus appréciée, particulièrement par Bernard Barré. Ce dernier a de nouveau déploré qu’on soit passé à côté « de Maskoutains, même plutôt des Maskoutaines, a-t-il spécifié, qui avaient les qualités et les compétences » requises pour accomplir cette tâche.
Son collègue Pierre Thériault a renchéri en soutenant que ces candidates au « talent supérieur » aient été écartées. « J’aurais espéré qu’on fasse table rase », a-t-il ensuite exprimé en parlant de la haute direction de la CAM. Après tout, la municipalisation de l’organisme s’est imposée « à cause de son inefficacité », a-t-il carrément déclaré. Il a évoqué les épisodes de pénurie de sauveteurs ainsi que la « mauvaise atmosphère » rapportée au sein de l’organisme par certains, élément qui n’avait pas été mentionné publiquement auparavant.
La conseillère Linda Roy a elle aussi voté contre, pour les mêmes raisons que ses collègues, a-t-elle annoncé. L’adoption de la résolution a été majoritaire puisque tous les autres (7) l’ont appuyée.
Prenant acte de l’issue du vote, M. Thériault a néanmoins servi un avertissement aux responsables des activités aquatiques. « Je n’accepterai pas que des piscines n’ouvrent pas cet été à cause du manque de personnel ou de planification », a-t-il déclaré.