25 avril 2024 - 03:00
Toyota Camry 2025 : hybride, intégrale et renouvelée
Par: Marc Bouchard
Photo Marc Bouchard

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Faites l'essai avec Marc en visionnant la vidéo.

Elle est la numéro un au palmarès des berlines intermédiaires au pays. Mais cela ne fait pas de la Toyota Camry un best-seller pour autant. La preuve, c’est qu’il ne s’en est vendu que 8000 l’année dernière au pays, contre les 280 000 au sud de la frontière. Malgré ces données timides, la Camry domine la catégorie, ce qui en dit long sur la popularité des voitures face à l’invasion des VUS.

Pour tenter d’améliorer son sort, Toyota a décidé de renouveler la Toyota Camry en lui insufflant un nouveau style, une motorisation hybride à travers toute la gamme et un rouage intégral sur la majorité des versions. En gros, on nous propose une Camry plus efficace que jamais, plus jolie aussi, et sans compromis.

Style renouvelé

La nouvelle Toyota Camry ne perd pas totalement sa ressemblance avec l’ancienne génération. Elle conserve même quelques éléments de carrosserie en commun, mais la plupart sont renouvelés. Le constat, c’est qu’on a une silhouette légèrement plus longue, au profil un tantinet modifié, mais surtout un véhicule qui ne trahit en rien sa génétique.

Le porte-à-faux avant est légèrement plus long, la ligne de toit est toujours plongeante et la calandre est repensée, mais cette évolution est de bon goût. Surtout quand vous optez pour les versions SE ou XSE, qui affichent des éléments noircis et une allure plus sportive. On aime.

L’habitacle est aussi revu et corrigé. On lui a intégré de nouveaux écrans aux dimensions plus imposantes. Il est vrai que, de base, le tout est plutôt petit, l’affichage devant le conducteur n’ayant que 7 pouces et l’écran multimédia, 8. Mais dans les versions XSE et XLE, on étire le tout jusqu’à 12,3 pouces dans les deux cas, ce qui rend la consultation et l’usage nettement plus simples.

On apprécie aussi le fait que Toyota ait maintenu l’existence de boutons physiques, ce qui limite les recherches intempestives à travers les menus de l’écran tactile pour trouver certaines fonctions. Ceci étant dit, il faut quand même souligner que le système d’infodivertissement de Toyota est l’un des plus simples et des plus agréables à utiliser.

Il suffit d’y connecter, aisément, son téléphone intelligent pour disposer d’Android Auto ou Apple Car Play sans fil. Même les commandes vocales sont simples et n’exigent pas d’efforts particuliers. On aime ce genre de simplicité, qui évite les distractions inutiles. Je déteste toujours le fait que l’on doive s’abonner au système Direct Connect pour en bénéficier, mais la tendance semble s’être installée pour de bon chez Toyota qui trouvera toujours un moyen de multiplier les frais mensuels.

Les sièges, en cuir, softex ou un mélange des matériaux, sont aussi confortables et faciles à régler pour une conduite sans effort.

La conduite

Au-delà des changements esthétiques et technologiques liés au confort et à la sécurité (car la Camry dispose aussi de la dernière génération de l’ensemble de sécurité Toyota Safety Sense), c’est la motorisation et la conduite qui affichent la plus grande amélioration.

La présence, sous tous les capots, du moteur hybride 4 cylindres 2,5 litres doublé d’un moteur électrique permet une consommation d’essence diminuée, tout en offrant une puissance plus que raisonnable. Si vous optez pour la traction, vous disposerez de 225 chevaux, et de 232 avec le rouage intégral.

Ce qui surprend le plus cependant, c’est la qualité de la direction et des suspensions. En fait, sur les routes sinueuses de la région de San Diego où j’ai pu la mettre à l’épreuve, ma Camry XLE s’est avérée douce, mais constante, garantissant même un certain plaisir que je n’avais jamais éprouvé au volant de cette berline auparavant.

En fait, et n’en déplaise aux amateurs, je dois avouer que j’ai préféré mon expérience avec la Camry à celle avec la Honda Accord, survenue quelques semaines auparavant. Elle n’est tout de même pas parfaite. On la sent parfois lourde et, occasionnellement, un peu trop en douceur pour une conduite dynamique. Mais ce n’est pas l’objectif, même si le rouage intégral favorise une conduite plus appuyée.

Ajoutez à cela une consommation d’essence diminuée, car Toyota annonce 5,1 litres aux 100 km en version intégrale, gracieuseté de la motorisation hybride, et vous aurez une bonne image des avancées de cette nouvelle berline. Je l’avoue, la Toyota Camry était sans doute la voiture que j’avais le moins envie d’essayer lors de mon séjour à San Diego. Elle s’est finalement avérée une de mes favorites.

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