13 avril 2017 - 00:00
Un premier roman pour Annie Hallé
Traverser le deuil par l’écriture
Par: Olivier Dénommée
Les voyages de mon deuil est classé comme un « fait vécu » par les Éditions de l’Apothéose, mais Annie Hallé assure que ce n’est pas tout à fait vécu... heureusement pour son époux, ajoute-t-elle.  Photo François Larivière | Le Courrier ©

Les voyages de mon deuil est classé comme un « fait vécu » par les Éditions de l’Apothéose, mais Annie Hallé assure que ce n’est pas tout à fait vécu... heureusement pour son époux, ajoute-t-elle. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Les voyages de mon deuil est classé comme un « fait vécu » par les Éditions de l’Apothéose, mais Annie Hallé assure que ce n’est pas tout à fait vécu... heureusement pour son époux, ajoute-t-elle.  Photo François Larivière | Le Courrier ©

Les voyages de mon deuil est classé comme un « fait vécu » par les Éditions de l’Apothéose, mais Annie Hallé assure que ce n’est pas tout à fait vécu... heureusement pour son époux, ajoute-t-elle. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Aujourd’hui résidente de Saint-Marc-sur-Richelieu, la Maskoutaine Annie Hallé avait, comme bien d’autres aspirants auteurs, des débuts de romans dans ses tiroirs. Le décès de sa mère et de deux de ses tantes en 18 mois l’a motivée à en finir un : Les voyages de mon deuil, un roman partiellement autobiographique qui relate son propre parcours à travers l’épreuve.


Tout a commencé par un voyage au Japon, où Annie Hallé écrivait sur ce qu’elle vivait. Au fil des écrits, le roman a pris forme de lui-même. « Le personnage dans le livre vit des émotions plus intenses que les miennes, et passera par toutes les étapes du deuil », explique l’auteure, citant la tristesse, la colère, puis la paix à la fin. Même la narration évolue au fil du roman. « En première partie, c’est la narratrice qui écrit des lettres à sa mère. En deuxième partie, il y a des discussions entre elle et une conscience. Puis à la fin, c’est plutôt la mère qui parle », explique Annie Hallé.

L’auteure croit que pour apprécier le roman, il « faut avoir un peu de vécu », et possiblement être passé soi-même par les étapes du deuil. Malgré tout, elle ne le voit pas comme un roman déprimant, « parce que ça se termine sur une note heureuse ». 

Point final

Les voyages de mon deuil est disponible en librairie depuis le 5 avril, mais le lancement a lieu aujourd’hui, le jeudi 13 avril, à L’heure du thé (1700, rue des Cascades Ouest à Saint-Hyacinthe), de 19 h à 20 h 30. « Le lancement est un peu le point final de mon deuil », explique Annie Hallé, qui espère voir plusieurs visages connus à son lancement.

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