Bon, c’est pas grave si vous n’avez pas saisi ces dernières références, ça veut juste dire qu’à la Poly, quand les « poèls » de l’entrée 4 me criaient « Neeeeeerd! », ça me gênait, mais plus maintenant.
Je déteste les trolls d’Internet, ces créatures minables de la vie moderne qui se cachent sous les réseaux sociaux pour créer la polémique simplement dans le but d’attirer l’attention.
Peu importe le sujet, politique, sport et même météo, ils ont le « don » de provoquer. Ce sont des nuisances qui souillent la toile de leur violence verbale pourrissant la vie de tout le monde et créant la colère par leurs commentaires, d’où l’expression, se faire « troller ».
Ça m’est arrivé encore l’autre jour alors que je voulais faire une simple recette de pâtes au boeuf de Ricardo. Parmi les commentaires, quelqu’un avait écrit : « Délicieux! J’ai remplacé les pâtes par des patates, les oignons par du brocoli et le boeuf par de l’agneau, une excellente alternative végane. »
D’ordinaire, plus encore que les trolls, je déteste les gens qui changent TOUS les ingrédients d’une recette pour dire ensuite que c‘était délicieux. Sauf que là, avec la notion « d’agneau végane », c’était clairement une blague superbement construite. Un troll, mais comique. Se faire « troller », mais de façon agréable.
Au fond, les trolls ne sont peut-être pas tous mauvais. Certains cherchent de l’attention, mais positive. À tel point que maintenant, quand je fais une recette, je cherche s’il n’y aurait pas un commentaire amusant. Et quand je n’en trouve pas… je m’imagine devenir un troll.