Entreprise le 6 novembre, l’opération devait prendre fin le 20 novembre au plus tard, sans quoi l’entrepreneur général s’exposait à une pénalité de 10 000 $ par jour de retard. Or, le tunnel Sainte-Anne a été rouvert à la circulation le dimanche 16 novembre, à midi.
Voilà qui constitue tout un exploit pour l’entrepreneur et ses équipes, étant donné l’ampleur de la tâche qui les attendait sur ce chantier long de 200 mètres. Ils devaient, entre autres, procéder au remplacement de deux conduites d’aqueduc à risque, d’une conduite d’égout sanitaire, installer deux réservoirs de rétention d’eau de pluie dans un talus, de même qu’une section d’égout pluvial. La Ville avait décidé de procéder à ces travaux dès cet automne pour empêcher que survienne, en plein hiver, un autre bris d’aqueduc comme celui qui a causé l’inondation du tunnel le 9 septembre. Avec son offre de 856 190 $, Bertrand Mathieu s’était avéré le plus bas soumissionnaire conforme à la suite de l’appel d’offres aux entrepreneurs généraux.
À la séance du conseil de lundi, le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil, a exprimé toute sa satisfaction à l’égard de ce qui a été accompli. « Je tiens à féliciter les équipes affectées à ces travaux qui se sont terminés plus tôt que prévu », a-t-il déclaré.
Momentanément privée d’un des trois passages sous les voies ferrées du CN, la Ville avait fait appel à des signaleurs pour diriger la circulation aux tunnels Choquette et Girouard durant les heures de pointe. Par endroits, ce sont des feux rouges clignotants qui réglaient la circulation en l’absence des signaleurs, un choix qui a suscité des critiques. Plusieurs automobilistes auraient trouvé plus pratique et moins dangereux que les feux synchronisés soient remis en fonction durant les périodes calmes de la journée. « Après étude des impacts, le service des Travaux publics a jugé que c’était la formule la plus efficace pour assurer la fluidité de la circulation en dehors des heures de pointe », a expliqué la directrice des Communications à la Ville de Saint-Hyacinthe, Brigitte Massé.
Viaduc Laframboise
Par ailleurs, au chantier du viaduc Laframboise, sur l’autoroute 20, tous les travaux sont maintenant arrêtés pour la période hivernale. Isabelle Buisson, conseillère en communications au ministère des Transports pour l’est de la Montérégie, a indiqué que la phase I du projet de remplacement du viaduc s’était déroulée selon l’échéancier prévu.
Les travaux de reconstruction de la partie ouest du pont, laquelle a été démolie les 20 et 21 mai, sont maintenant terminés et l’entrepreneur général, Les Entreprises Claude Chagnon, ne s’attaquera à la partie est qu’au printemps 2015. Au cours de l’hiver, cinq voies de circulation demeureront ouvertes sur le pont, après quoi la circulation se fera à nouveau sur trois voies à la réouverture du chantier. Le nouveau pont possédera six voies et sera un peu plus haut que l’ancien – 5,1 m au lieu de 4,43 m – pour éviter qu’il puisse être heurté par des camions.