Le 19 septembre, le MALI conviera les membres et employés des 25 dernières années à une soirée de retrouvailles et de réjouissances. Vêtus de leurs plus beaux habits, ils auront l’occasion de défiler sur le tapis rouge, de prendre des clichés et de danser sur des rythmes entrainants.
La soirée-bénéfice, animée par Daniel Lussier, aura lieu le 24 octobre, aux Loisirs de Saint-Thomas-d’Aquin. La vente de billets servira à financer les activités d’été offertes aux membres du MALI.
La troisième activité organisée par cet organisme maskoutain qui regroupe 130 membres touchés par une déficience intellectuelle est l’exposition mobile Il était une fois des gens heureux. Se déplaçant d’un endroit à l’autre dans la ville de Saint-Hyacinthe, l’exposition présentera une rétrospective des 25 ans du MALI ainsi que la place réservée aux personnes handicapées dans la société.
De la cuisine au centre culturel
Beaucoup de chemin a été parcouru depuis le 6 avril 1990, alors qu’une poignée de parents se réunissaient dans la cuisine de l’un d’eux pour discuter des loisirs qui pourraient être offerts aux personnes handicapées.
Le MALI a désormais ses locaux dans le centre culturel Humania, situé sur la rue St-Pierre Ouest et si l’offre de service a été bonifiée au fil des ans, la mission est demeurée la même.
« Ça me désole que 25 ans plus tard, tous ne puissent pas prendre part aux activités de loisirs. Nous voulons que tous nos membres puissent prendre leur place », a souligné la présidente du conseil d’administration du MALI, Lise Grenon.
La coordonnatrice de l’organisation, Isabelle Archambault, souhaite également que les personnes souffrant de déficience intellectuelle cessent d’être étiquetées. « Pourquoi ne pourraient-elles pas intégrer une ligue d’activités régulières? On a tous des forces ou des faiblesses, handicapés ou pas. Il faut que les personnes handicapées aient le choix et présentement, elles ne l’ont pas. »
Le MALI propose diverses activités telles qu’une chorale, du basketball et même des voyages à l’extérieur s’adressant à la clientèle handicapée. Son financement, s’élevant à 72 000 $ par année, provient du ministère de la Santé.