8 novembre 2018 - 00:00
Vernissage au 1855, Exposition collective
Un arbre porteur de plusieurs histoires
Par: Maxime Prévost Durand
Tout au long de l’été, de nouvelles œuvres ont été accrochées sur les branches de l’arbre érigé à l’intérieur de la galerie 1855, dans le cadre du projet « Porteur d’histoires » mené par Andréanne Rioux. Photo Martin Lacasse

Tout au long de l’été, de nouvelles œuvres ont été accrochées sur les branches de l’arbre érigé à l’intérieur de la galerie 1855, dans le cadre du projet « Porteur d’histoires » mené par Andréanne Rioux. Photo Martin Lacasse

Tout au long de l’été, de nouvelles œuvres ont été accrochées sur les branches de l’arbre érigé à l’intérieur de la galerie 1855, dans le cadre du projet « Porteur d’histoires » mené par Andréanne Rioux. Photo Martin Lacasse

Tout au long de l’été, de nouvelles œuvres ont été accrochées sur les branches de l’arbre érigé à l’intérieur de la galerie 1855, dans le cadre du projet « Porteur d’histoires » mené par Andréanne Rioux. Photo Martin Lacasse

Tout au long de l’été, un grand arbre s’est épanoui à l’intérieur de la galerie 1855, Exposition collective. Grâce au projet « Porteur d’histoires », l’imposante œuvre collective a accueilli sur ses branches des dizaines de créations conçues par des participants de tous les âges et de tous les horizons. Un vernissage a eu lieu le 26 octobre afin de dévoiler l’ensemble de l’œuvre.


Des créations de toutes les formes s’y sont retrouvées, que ce soit des pendentifs, des représentations figuratives ou encore des objets plus abstraits. Chaque semaine, de nouvelles œuvres étaient accrochées sur les branches de l’arbre.

« L’objectif est atteint avec beaucoup de fierté et de reconnaissance, s’est enthousiasmée l’instigatrice du projet, Andréanne Rioux. Ça a été très riche comme expérience. »

Celle-ci a accompagné les participants dans leur processus créatif dans le cadre d’ateliers tenus chaque samedi après-midi cet été à la galerie, parfois en petit groupe, d’autres fois de façon individuelle.

Pour certains participants, leur œuvre représente carrément un pan de leur vie ou l’émotion dans laquelle ils se trouvaient au moment de créer, donnant toute sa signification au titre du projet. « Des fois, il y avait vraiment quelque chose de l’ordre du symbole qui émergeait de la création », a expliqué l’artiste, avant de nous raconter quelques-unes des histoires qui se cachent derrière ces petits objets ornant l’arbre.

En plus des ateliers hebdomadaires, la galerie a ouvert ses portes à l’organisme MADH (Maison alternative de développement humain) pour que ses membres contribuent au projet. « Au début, il y en a qui ne voulaient pas trop, mais finalement, ils se sont amusés et se sont laissés porter par la création », a soutenu Andréanne. Deux groupes de camp de jour ont aussi participé à des ateliers créatifs, mais les jeunes sont repartis avec leurs œuvres.

Au total, une trentaine de créations originales ont été conçues pour ce projet collectif, un premier du genre à être tenu à la galerie 1855. On souhaite par ailleurs voir davantage d’initiatives du genre naître à l’intérieur de ce lieu d’exposition de la rue des Cascades.

Quant à l’arbre, même s’il sera dénudé de ses œuvres au même titre que tombent les feuilles à l’automne, il risque fort bien d’être utilisé pour d’éventuels projets. Comme certaines personnes se sont plu à l’imager, l’arbre s’est enraciné à l’intérieur de la galerie au cours de l’été et il est appelé à rester.

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