Cet honneur lui a été attribué pour son roman De synthèse, publié en 2017 aux éditions Alto. Elle succède ainsi à Kim Thuy, qui avait reçu le prix Arlette-Cousture en 2017 pour Vi.
En entrevue au COURRIER l’automne dernier, Karoline Georges avait décrit De synthèse comme un roman offrant « une réflexion sur le corps humain contemporain, avec la société d’image contre la réalité de la vieillesse et de la mort ». On assiste ainsi à la création d’une femme-image parfaite dans un univers virtuel et, en parallèle, à la dégénérescence de la mère en fin de vie, a noté le jury des Grands Prix du livre de la Montérégie, qualifiant le traitement de l’œuvre de « poétique et chirurgical, froid et touchant ».
En plus du prix Arlette-Cousture, Karoline Georges a également remporté plus tôt cette année le prix Aurora-Boréal du meilleur roman ainsi que le prix Jacques-Brossard, remis par la corporation Passeport pour l’imaginaire, qui récompense la plus remarquable production dans les littératures de l’imaginaire.