15 novembre 2018 - 00:00
Motivé par le succès du nouveau centre de congrès
Un autre hôtel dans les plans de Beauward
Par: Jean-Luc Lorry
Un autre hôtel dans les plans de Beauward

Un autre hôtel dans les plans de Beauward

Un autre hôtel dans les plans de Beauward

Un autre hôtel dans les plans de Beauward

Un nouvel hôtel pourrait voir le jour sur le quadrilatère occupé par les Galeries St-Hyacinthe et le Sheraton.  Photo François Larivière | Le Courrier ©

Un nouvel hôtel pourrait voir le jour sur le quadrilatère occupé par les Galeries St-Hyacinthe et le Sheraton. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le succès du nouveau Centre de congrès de Saint-Hyacinthe pourrait inciter Beauward Immobilier, propriétaire de l’hôtel Sheraton et des Galeries St-Hyacinthe, à ériger un second hôtel, cette fois de taille moyenne et un peu moins luxueux que le Sheraton, sur le site du centre commercial.


Cet établissement hôtelier serait construit au coin de la rue Daniel Johnson Ouest et de l’avenue Cusson.

« C’est un projet qui est dans les cartons. Ce serait un hôtel plus petit que le Sheraton », indique sans plus de détails Michel Douville, directeur général du Centre de congrès de Saint-Hyacinthe et de l’Hôtel Sheraton.

Le marché hôtelier maskoutain se partage entre l’hôtel Sheraton (223 chambres), l’hôtel Le Dauphin (98 chambres) et l’Holiday Inn Express & Suites (94 chambres).

L’Holiday Inn Express & Suites est la propriété du Groupe Robin, un important promoteur maskoutain, qui possède deux établissements hôteliers de la même bannière à Vaudreuil-Dorion et à Trois-Rivières. La particularité de ces trois établissements est qu’ils répondent à la norme LEED (Leadership in Energy and Environmental Design).

« Comme il n’y a pas assez de chambres au Sheraton pour accueillir tous les congressistes lors de certains événements, nous proposons une offre complémentaire. Nous travaillons en partenariat avec l’équipe des ventes du centre de congrès », mentionneKristopher Wekarchuk, directeur des opérations hôtelières au Groupe Robin.

Le secteur de l’hôtellerie est prometteur pour le Groupe Robin puisque l’on projette de construire un nouvel hôtel tous les trois ans. « Notre futur établissement devrait être construit en 2019 ou 2020. L’endroit n’a pas encore été dévoilé, mais ce ne sera pas à Saint-Hyacinthe », mentionne M. Wekarchuk.

Selon celui-ci, le marché des congressistes n’est pas assez volumineux pour justifier l’arrivée d’un quatrième joueur sur le marché maskoutain.

« Il n’y a pas assez de journées dans l’année où les établissements hôteliers de Saint-Hyacinthe affichent complet. L’implantation d’un nouvel établissement de 100 chambres, par exemple, provoquerait une guerre de prix qui diluerait le marché. Je pense qu’une telle situation ne serait pas avantageuse pour les trois hôteliers en place », estime M. Wekarchuk.

L’Holiday Inn Express de Saint-Hyacinthe profite du pouvoir attractif du centre de congrès en frôlant la barre des 80 % d’occupation. « Nous sommes agréablement surpris de la part apportée par le nouveau centre de congrès », observe M. Wekarchuk.

Le propriétaire de l’hôtel Le Dauphin de Saint-Hyacinthe, Jean-Pierre Milot, considère que l’ouverture d’un nouveau centre de congrès a donné un coup d’accélérateur au marché hôtelier maskoutain.

« Le Centre de congrès nous apporte beaucoup de groupes. Par contre, lorsqu’il n’y a pas de congrès incluant plusieurs nuitées, notre taux d’occupation tombe très bas », indique M. Milot.

Selon lui, il faudrait davantage de congrès organisés à Saint-Hyacinthe pour justifier une croissance du parc hôtelier.

« Tant que le taux d’occupation annuel hôtelier de Saint-Hyacinthe ne sera pas supérieur à 70 %, je ne crois pas que les études de marché soient favorables à l’ajout d’un nouvel hôtel », estime Jean-Pierre Milot. Les dernières années, il [le taux d’occupation annuel] n’a pas dépassé 58 % avec un tarif moyen relativement bas. »

M. Milot et M. Douville n’ont pas souhaité dévoiler le taux d’occupation pour l’année 2018 de leurs établissements respectifs. Pour satisfaire la clientèle, Jean-Pierre Milot a rénové en grande partie son établissement de Saint-Hyacinthe. Il possède deux autres établissements Le Dauphin situés à Longueuil et à Montréal.

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