« C’est apprécié par la population, c’est une formule festive, à l’extérieur. Ça meuble aussi une partie de l’été, avant que les gens partent en vacances », remarque-t-il.
Ce dernier est visiblement satisfait de cette nouvelle édition, qui a eu lieu les fins de semaine du 17 juin au 16 juillet, malgré la météo parfois capricieuse. « C’est un beau petit happening. On a reçu entre 800 et 1 200 personnes par soirée, même si Dame Nature n’a pas été de notre bord cette année. » Le spectacle de Jean-François Poulin le 9 juillet a dû être annulé.
Avec une fin de semaine de plus au calendrier cette année, le Rendez-vous urbain a quand même réussi à répondre à sa mission première, celle de promouvoir l’émergence du talent local. « Nous avons accueilli entre autres Marco et les Torvis, Pascal Guertin, Sarah Bourdon, Manon Brasseur, Karma, Tom Chicoine et Câline de gang qui sont tous des artistes de la région », souligne Simon Cusson.
Rock’N Time, Steeve Lemay et sa gang, Jean-Sébastien Breault ainsi que Ryan Kennedy et Gabrielle Shonk, qu’on a pu voir à l’émission La Voix, se sont aussi produits devant les façades des restaurants et bars du centre-ville.
Les organisateurs sont également fiers d’avoir fait affaire avec des entreprises et des commerçants locaux. « Entre 60 et 80 % de notre budget a servi à favoriser le travail des artisans de Saint-Hyacinthe, que ce soit pour le graphisme ou la conception des banderoles par exemple », explique le directeur. L’événement n’a également enregistré aucun déficit budgétaire, pouvant compter sur un budget de 40 000 $ de la municipalité.
Des idées plein la tête
Simon Cusson confirme que le Rendez-vous urbain sera de retour l’année prochaine, et il ne manque pas d’idées pour améliorer les rencontres.
« C’est à repenser chaque année. Il est plus difficile de faire sortir les gens le samedi, alors peut-être essayer dans un an une formule jeudi-vendredi au lieu de vendredi-samedi », propose-t-il, en suggérant aussi l’idée de créer des soirées musicales thématiques.
Pour ce dernier, un événement du genre permet de mettre en valeur l’image du centre-ville et de faire rayonner le concept à l’extérieur de la région maskoutaine. « La Ville de Sorel-Tracy s’est montrée intéressée. Une conseillère municipale m’a appelé pour en apprendre davantage sur notre modèle d’affaires », indique-t-il.