« Depuis le début de ces négociations que la FIQ propose des solutions au gouvernement qui continue de faire la sourde oreille et d’appliquer une austérité aveugle au système de santé québécois. Comment la direction générale compte-t-elle s’y prendre pour assurer le bien-être au travail de ses professionnelles en soins? Est-ce normal d’avoir des représailles lorsque l’on dénonce des situations? Qu’en est-il de la stabilité des ressources? », a demandé Richard Beauregard, président du Syndicat des professionnelles en soins de santé Richelieu-Yamaska, au terme de son plaidoyer.
La présidente directrice générale du CISSSME, Louise Potvin, a fait savoir qu’elle avait « beaucoup d’écoute » pour ses employés et qu’elle souhaitait que la situation s’améliore pour les professionnels en soins. « Il y a fort à parier que si les conditions de travail sont améliorées, la clientèle sera mieux servie. »
Elle a également affirmé que le recours à la main-d’oeuvre indépendante était à la baisse et qu’il y avait une forte volonté d’ouvrir davantage de postes.
Quant aux menaces dirigées par des chefs de service vers les employés ayant dénoncé des situations inacceptables, Mme Potvin a assuré que cela allait à l’encontre des politiques de l’organisation et qu’aucun membre du conseil d’administration ne cautionnait de telles pratiques.
D’après Richard Beauregard, une rencontre avec la directrice des ressources humaines du CISSSME devrait être à l’agenda sous peu afin de discuter de cette problématique.
Soins de fin de vie
L’adoption de la politique relative aux soins de fin de vie, dont la loi entrera en vigueur le 10 décembre, a suscité de nombreuses discussions autour de la table.
La question du transfert des patients de la Maison de soins palliatifs Victor-Gadbois désireux de recevoir l’aide médicale à mourir vers les hôpitaux du territoire a préoccupé certains des 17 administrateurs, lesquels siégeaient en assemblée pour la première fois depuis la création du CISSSME en avril.
Le c.a. a également été informé par Louise Potvin de la résiliation en octobre d’une entente avec une ressource de type familiale située sur le territoire Richelieu-Yamaska. Le nom de la ressource n’a pas été dévoilé puisque le point a été traité en huis clos.
D’après le conseiller aux relations médiatiques du CISSSME, Daniel Vincent, les résidents ont été déménagés en septembre et relocalisés dans un nouveau milieu d’accueil, en collaboration avec leur famille.
Le montant de la rémunération qui sera versée des membres du c.a. n’est pas encore connu, d’après M. Vincent. Les administrateurs n’ont donc pas été payés pour cette première assemblée tenue à l’Hôtel-Dieu de Saint-Hyacinthe. La prochaine réunion publique du c.a. aura lieu le 1er février sur le territoire Pierre-Boucher.