« Quand j’ai pris connaissance du plan de relance de Hockey Québec, au moment de la phase 1, je me suis dit que c’était impossible. Mais peu après, Hockey Québec a sauté directement à la phase 5, alors tout a changé », a déclaré le Maskoutain Bruno Gervais, ex-joueur de la Ligue nationale de hockey et fondateur du Camp Élite qui porte son nom et dont la 9e édition est en cours jusqu’au 10 juillet.
La première des six phases de déconfinement du hockey ne permettait pas un retour sur la glace, mais plutôt des entraînements supervisés en groupe de six à huit hockeyeurs à l’extérieur. Le passage de la phase 1 à la cinquième permettra donc un retour sur la glace, mais sans contact physique. « La demande des joueurs étant là, j’ai parlé à mes entraîneurs et on s’est finalement donné le go! »
Comme toute bonne entreprise, le camp de hockey a dû se réinventer, de manière à respecter les mesures de distanciation sociale de la santé publique. « Il a fallu diminuer le nombre de joueurs au camp. Ceci nous permettra de mettre les hockeyeurs à une distance réglementaire dans la chambre et de former de plus petits groupes sur la patinoire, ce qui aidera aussi à la distanciation sur la glace ».
L’autre grand changement concerne le volet hors glace, où les heures d’entraînement et de conférences seront diminuées afin de limiter les contacts entre les jeunes. Même si cette version 2.0 du Camp Élite paraît allégée, Bruno Gervais assure que l’efficacité sera au rendez-vous. « C’est une version plus simple, mais vraiment efficace que nous allons offrir aux participants. Nous aurons un ratio d’un entraîneur pour trois hockeyeurs, ce qui est excellent. Ce sera donc une édition plus personnalisée avec plus de temps sur la patinoire orienté sur les habiletés individuelles. »
Afin de l’épauler, Bruno Gervais comptera entre autres sur la présence des anciens joueurs Maxime Boisclair et Eric Castonguay.