30 mai 2019 - 14:16
Pornographie juvénile
Un chauffeur d’autobus et surveillant d’élèves de la PHD arrêté
Par: Jean-Philippe Morin
Photothèque | Le Courrier ©

Photothèque | Le Courrier ©

Un chauffeur d’autobus résidant à Saint-Pie a été arrêté mercredi matin, puis accusé de production et possession de pornographie juvénile en plus de leurre informatique sur une personne de moins de 18 ans.

Éric Tremblay, 39 ans, a comparu le jour même, au palais de justice de Sorel-Tracy, sous ces trois chefs d’accusation. Les chefs de leurre et de production de pornographie juvénile auraient été commis entre le 1er mars et le 29 mai 2019, à Sorel-Tracy, tandis que le chef de possession concerne Saint-Pie.

« Il y avait eu plusieurs informations données à la Sûreté du Québec relativement à cette enquête puisque c’est un individu qui travaillait en milieu scolaire en étant chauffeur d’autobus. Il donnait aussi des cours de conduite à Saint-Hyacinthe », explique la procureure des poursuites criminelles et pénales, Geneviève Beaudin.

Selon nos informations, Tremblay était à l’emploi du transporteur La Compagnie de transport maskoutaine. Il desservait un circuit à Sainte-Hélène-de-Bagot et faisait du transfert d’élèves entre le pavillon Raymond et la Polyvalente Hyacinthe-Delorme. À cet endroit, il occupait de plus un poste de surveillant d’élèves à raison de moins de 15 heures par semaine depuis 2011. À la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe (CSSH), on précise qu’Éric Tremblay avait été suspendu le 9 mai, le temps d’une enquête interne lancée à la suite d’un signalement provenant de la région de Sorel-Tracy. Tremblay a remis sa démission à la CSSH la semaine dernière. La Couronne ne s’est pas opposée à la remise en liberté de l’individu, qui est soumis à une kyrielle de conditions. Il a remis un dépôt de 1000 $ et s’est engagé à respecter diverses conditions, dont ne pas quitter la province, ne pas se trouver dans un rayon de deux kilomètres de la victime alléguée et ne pas communiquer avec elle, ne pas se trouver dans un parc public, une garderie ou tout endroit où pourraient se trouver des enfants de moins de 16 ans.

Il ne doit pas non plus communiquer avec un enfant de moins de 16 ans ni accepter d’emploi rémunéré ou bénévole qui le placerait en relation de confiance avec un enfant de moins de 16 ans et il ne peut utiliser Internet. L’homme sera de retour le 8 juillet devant la Cour, à Sorel-Tracy, pour la suite des procédures.

image