Le Maskoutain Christian Fontaine, un triathlète aguerri qui vient d’ailleurs de participer à son troisième Championnat du monde de triathlon, s’est entouré de Marketa Kopal et de Mariane Bordeleau afin de donner vie à ce projet dont il rêve depuis de nombreuses années.
« L’idée est née dans le bouillon de l’eau chlorée de la piscine de Saint- Hyacinthe », a lancé à la blague Marketa Kopal, lors d’un entretien avec LE COURRIER, en évoquant leur première rencontre lors d’une séance de bain libre. De fil en aiguille, le projet de lancer un club de triathlon en sol maskoutain a fait son chemin.
« En 2010, j’avais eu l’idée de lancer un club à Saint-Hyacinthe, a raconté Christian Fontaine. J’avais entamé des démarches auprès de Triathlon Québec et ils m’avaient dit qu’un club démarrait à Granby en même temps. Comme je travaillais à Granby, je me suis impliqué avec eux et j’ai même été président du club, mais depuis la pandémie, je me suis trouvé un emploi près de chez moi, et l’idée me trottait dans la tête de partir enfin un club dans ma ville. Je trouvais dommage qu’il n’y ait pas de club dans une grande ville comme Saint-Hyacinthe, alors qu’il y en a à Sorel, à Drummondville et à Granby. »
« Plus accessible qu’on le croit »
À travers ses activités, Triathlon Triforce souhaite permettre au plus grand nombre d’athlètes, débutants ou aguerris, de se dépasser par le biais de ce sport qui regroupe la course à pied, le vélo et la nage. « On ne veut pas être un club élitiste axé sur les performances, souligne Marketa Kopal, qui agit comme présidente de Triathlon Triforce. On veut rejoindre la communauté et encourager les gens à bouger via ce sport-là qui est plus accessible qu’on le croit. Notre objectif est de démontrer que c’est un sport accessible, peu importe la bourse ou le niveau de forme initial. C’est un sport qui permet de s’entraîner et d’avoir un style de vie actif. »
En plus d’être le vice-président du club, Christian Fontaine agit comme entraîneur-chef. Celui qui compte 88 triathlons à son actif partage ses connaissances et sa passion en tant qu’entraîneur depuis 2010. Mariane Bordeleau l’appui en tant qu’entraîneuse de natation.
Les premiers entraînements ont eu lieu au début octobre. Les séances de course à pied se déroulent à l’extérieur les mardis à Saint-Hyacinthe, tandis que les entraînements de vélo se tiennent en ligne par le biais d’une plateforme numérique jusqu’au printemps. Pour la natation, les séances ont lieu les jeudis du côté de Beloeil, où le club tiendra également des activités. « Au niveau de la piscine, on n’a pas réussi à avoir de disponibilités à Saint-Hyacinthe. La Ville nous a dit qu’elle n’avait aucun plateau à nous offrir d’ici deux ou trois ans, donc on a trouvé un plan B et on l’offre à Beloeil », explique Christian Fontaine.
Deux rencontres d’informations ont eu lieu à la fin septembre – une à Saint- Hyacinthe et une à Beloeil – et une vingtaine de personnes ont assisté à chacune d’elles. « On voit qu’il y a de l’intérêt et que le club répond à un besoin. On a hâte de voir comment ça va se traduire en matière d’inscription », conclut le cofondateur de Triathlon Triforce.
Toutes les informations concernant le club sont disponibles au www.triathlontriforce.ca.