Mme Lapointe ne craint donc pas l’arrivée d’un huissier qui l’expulserait aujourd’hui. « On est conseillés par une avocate. Ce qu’on nous dit, c’est qu’on devrait recevoir une lettre sur laquelle il y aurait une date pour aller devant un juge. C’est clair que l’on conteste l’expulsion. »
Dans nos pages la semaine dernière, on rapportait que le couple de septuagénaires devait quitter le terrain à l’échéance d’un bail emphytéotique, le 2 novembre. Le bail concerne le terrain qui appartient à la Fabrique Saint-Joseph. Le hic, c’est que leur maison, dont ils sont propriétaires, se trouve sur ce terrain. Le bail a été rédigé en 1925. Les résidents louaient le terrain au coût de 15 $ par année, soit le loyer déterminé dans le bail signé en 1925 entre la Fabrique et le premier locataire.
Bien que l’avocat représentant la Fabrique Saint-Joseph ait ouvert la porte à une proposition en répondant aux questions du COURRIER, la locataire assure que de nombreuses offres ont été soumises de sa part sans succès.
Appelé à commenter, le vicaire général du Diocèse de Saint-Hyacinthe a décliné l’invitation. L’évêque Christian Rodembourg était, quant à lui, en déplacement.