Concrétement, cela signifie qu’une douzaine de personnes ont pu bénéficier d’un lit dédié à l’itinérance pour une ou quelques nuits (jusqu’à dix nuits maximum) pour un total de 117 nuits d’utilisation. Hébergement temporaire, bien entendu, ce lit permet un temps de repos, un répit de la rue et un moment propice pour réorienter son existence pour ces personnes vulnérables qui sont accueillies par l’organisme Contact Richelieu-Yamaska.
« Nous sommes ici parce qu’il y a des gens qui vivent dans la rue à Saint-Hyacinthe. Dans notre ville, près de 75 personnes sont itinérantes et près de 500 autres sont à risque de connaître des périodes d’itinérance. Ce 27 000 $ nous a permis d’être là pour ces gens pendant près d’un an et je constate que nous ne fermons pas les yeux sur ce phénomène à Saint-Hyacinthe. Le projet Lit’inérance résulte donc d’un bel effort de concertation de notre communauté », soutient Louis Lemay, directeur général de Contact Richelieu-Yamaska. Outre plusieurs intervenants et organismes maskoutains impliqués, le milieu des affaires a aussi mis l’épaule à la roue pour faire de ce projet un succès. « Tous les acteurs font la différence et font que le projet coûte si peu. C’est un tour de force d’offrir cela ici, mais il faut continuer de maximiser nos forces pour offrir encore plus et faire grandir ce projet », a ajouté Jeannot Caron, un citoyen maskoutain qui a toujours soutenu Lit’inérance depuis ses débuts.Signalons que le député à l’Assemblée nationale du Québec, Émilien Pelletier, a également remis la somme de 14 500 $ pour la poursuite du projet Lit’inérance. Cette première campagne de financement pour Lit’inérance s’est déroulée sous la présidence d’honneur de la députée à la Cambre des Communes, Marie-Claude Morin. Cette dernière demeurera d’ailleurs la marraine de cette campagne de financement pour 2014, alors que le projet Lit’inérance espère amasser la somme de 35 500 $. Pour aider Lit’inérance, visitez le www.centraidery.org