23 mars 2017 - 00:00
Un drame évité de peu
Par: Rémi Léonard
Ariane et Amylia étaient heureuses du dénouement favorable de leur aventure en VTT. Photo Patrick Roger | Le Courrier ©

Ariane et Amylia étaient heureuses du dénouement favorable de leur aventure en VTT. Photo Patrick Roger | Le Courrier ©

Ariane et Amylia étaient heureuses du dénouement favorable de leur aventure en VTT. Photo Patrick Roger | Le Courrier ©

Ariane et Amylia étaient heureuses du dénouement favorable de leur aventure en VTT. Photo Patrick Roger | Le Courrier ©

Les bons réflexes de la jeune Amylia Asselin ont évité qu’une simple promenade en quatre roues ne vire au drame le 12 mars. La jeune fille conduisait un VTT sur une terre agricole dans le secteur Saint-Thomas-d’Aquin avec son amie Ariane Beauregard comme passagère, lorsque le véhicule a dérapé sur une plaque de glace et s’est renversé sur les deux adolescentes.


Elles se sont alors retrouvées toutes deux piégées sous le poids du VTT pendant de longues secondes, jusqu’à ce qu’Amylia retrouve ses esprits. « J’ai entendu Ariane crier. Il fallait que je la sorte de là », a-t-elle raconté. L’adolescente est alors parvenue à forcer avec sa tête sur le volant pour se libérer du véhicule. Sans son casque, l’opération aurait sans doute échoué.

À partir de ce moment, Ariane s’est retrouvée seule à supporter le poids du quatre roues. « Je ne pouvais plus respirer. J’ai eu vraiment peur », a témoigné la jeune fille. Amylia a heureusement réussi à faire basculer le véhicule en poussant jusqu’à ce qu’elle réussisse à se dégager, une démonstration de force pour le moins impressionnante.

Encore sous le choc, les deux amies ont ensuite dû marcher une bonne dizaine de minutes pour rentrer au domicile le plus près et prendre la direction de l’hôpital. Le bilan ne s’est pas avéré trop lourd dans les circonstances : Ariane s’en est sortie avec une clavicule cassée et la frousse de sa vie alors qu’Amylia n’aura que quelques douleurs. La mère d’Ariane lui était infiniment reconnaissante d’avoir sauvé sa fille.

Le fait qu’elles portaient toutes deux un casque au moment de l’incident a sans doute permis d’éviter des blessures plus sévères. L’occasion est aussi bonne de rappeler quelques règlements de base pour la conduite d’un VTT. En plus de porter un casque en tout temps, il faut avoir au moins 16 ans et détenir un certificat d’aptitude pour conduire un véhicule tout-terrain, selon la Société de l’assurance automobile du Québec. Ce n’est en outre qu’à partir de 18 ans qu’on peut transporter un passager et dès qu’on traverse un chemin public, il faut détenir un permis de conduire valide.

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