Bien que le bâtiment soit une perte totale et que le panache de fumée noire visible de loin n’ait laissé personne indifférent, les opérations de l’entreprise ont pu reprendre comme prévu deux jours plus tard.

« Je tiens à souligner toute mon appréciation envers le travail des différents services de sécurité incendie », a déclaré le directeur général des Carrières de Saint-Dominique, Claude Dupuis.

Ce sont une trentaine de pompiers qui se sont déplacés sur le terrain appartenant aux Carrières de Saint-Dominique, mais situé derrière les bureaux de Pavages Maska, vers 14 h 30. Ce sont des passants qui avaient alerté le 911.

Les services de sécurité incendie de Saint-Hyacinthe et de Saint-Liboire ont fourni chacun une équipe, alors que celui de Saint-Valérien-de-Milton a prêté une citerne et que celui de Saint-Pie a apporté un camion-échelle.

À l’arrivée des pompiers, il ne restait déjà plus que la structure métallique en place et l’attaque a donc été défensive. Les matériaux continuaient toutefois à brûler, notamment de l’adjuvant pour le béton et des moteurs électriques.

Selon le directeur du Service de sécurité incendie de Saint-Dominique, Benoit Chicoine, la rotation des troupes a été absolument nécessaire sous cette chaleur extrême. Heureusement, le risque de propagation était inexistant puisque les autres bâtiments étaient très éloignés.

Les pompiers ont toutefois dû créer un endiguement avec un amoncellement de sable afin d’éviter que l’eau contenant des produits chimiques ne ruisselle un peu partout sur le terrain. Environnement Québec a également été informé de la situation.

L’incendie a été maîtrisé vers 18 h et les derniers pompiers ont quitté vers 19 h 30. L’équipe d’enquêteurs en Recherche des causes et des circonstances d’incendie (RCCI) du Service de sécurité incendie de Saint-Pie poursuivait toujours l’enquête en début de semaine. Un problème électrique pourrait être en cause, mais ce sera difficile à établir avec certitude puisque tout a été consumé.

Les Carrières de Saint-Dominique ont dû procéder au nettoyage du site. Le directeur général a indiqué que ce ne fut pas un problème puisque déjà, le 12 juillet au soir, le site était opérationnel. L’entreprise dispose d’un autre entrepôt avec certains des mêmes matériaux et elle pourra aussi s’en procurer facilement sur le marché au besoin, a mentionné Claude Dupuis. « Ce qui importe le plus, c’est que personne n’ait été blessé », a-t-il tenu à souligner. Heureusement, aucun employé ne se trouvait sur le site lorsque l’incendie s’est déclaré.

C’est une firme spécialisée qui a récupéré les eaux et, le 14 juillet, le sol était sous analyse afin de déterminer la meilleure façon d’en disposer selon le niveau de contamination. Le métal du bâtiment a aussi été récupéré. Au moment de mettre sous presse, l’entreprise n’avait pas encore décidé si un bâtiment allait être construit pour remplacer celui ravagé par les flammes, datant de plus de 100 ans.