Une fenêtre mal fermée un week-end a provoqué la rupture d’une composante mécanique et une inondation aux conséquences qu’on ne soupçonne peut-être pas encore. En tout cas, ce qui saute aux yeux, c’est que la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe en a eu plein les bras. À l’image du rez-de-chaussée de l’agora, ses employés et sous-traitants ont été débordés. Le retour en classe complet qui s’opèrera dès lundi a été obtenu à l’arraché, question de limiter autant que faire se peut les dommages collatéraux sur les élèves.
Il semble évident qu’un bris dans une bâtisse patrimoniale comme le Séminaire de Saint-Hyacinthe apporte son lot de complications. Difficile de prévoir ce que l’on trouvera dans un édifice de cet âge tant qu’on n’a pas ouvert les murs.
Gageons que la CSSH a déjà pu en tirer de précieux enseignements. Dans la mesure où l’on tente actuellement de déterminer l’endroit propice pour loger la future école secondaire de Saint-Hyacinthe, cet incident sera peut-être un mal pour un bien.
Disons que l’option d’installer cette nouvelle école dans le vaste Séminaire où elle irait rejoindre les élèves de Casavant vient peut-être de passer deuxième, ou pas.
En tout cas, le timing de chantier scolaire tombe pile-poil dans la réflexion en cours. L’ampleur du chantier de modernisation du Séminaire, que commandera l’installation d’une nouvelle école entre ses murs, si cette option devait être retenue par la CSSH, devient en tout cas beaucoup plus concrète et précise, même si la CSSH assure que ce qui vient de se passer à Casavant n’aura aucune incidence sur son choix. On verra bien ce qu’en diront les professionnels et architectes.