Le communiqué critique « une décision administrative » de Dessercom pour expliquer l’absence de couverture et affirme que cette situation « est un problème récurrent ». Toujours selon le communiqué de la FTPQ, « l’ajout de véhicules sur la route se fait […] au compte-goutte ». Joint au téléphone, Francis Brisebois, coordonnateur aux communications chez Dessercom, a pourtant expliqué que Saint-Hyacinthe bénéficiait d’une couverture normale le 22 août, avec quatre ambulances sur la route. La différence est qu’il y a eu un volume d’appels plus important qu’à l’habitude, obligeant l’envoi d’une cinquième ambulance sur la route. « On a demandé à une équipe de procéder à un début de quart hâtif pour répondre à la demande plus forte », souligne-t-il.
Selon lui, cette décision s’est prise avec l’accord du syndicat.
L’entreprise a donc été très surprise de voir le communiqué du 28 août, assurant que le syndicat n’était pas en conflit avec Dessercom et que la collaboration est en général très cordiale, malgré les demandes jugées légitimes du syndicat d’avoir plus d’ambulances sur la route pour bien répondre aux besoins dans la région.
Le syndicat local n’a pas répondu aux demandes d’entrevue du COURRIER.