« C’est vraiment le plus agréable des appareils que j’ai eu l’occasion de piloter », s’est exclamé le commandant Marchesseault lorsque joint à son domicile de Toronto.
Être basé à Toronto est d’ailleurs l’une des conditions à respecter si l’on souhaite s’asseoir dans la cabine de pilotage du 787 Dreamliner.
Mais, le lieu de résidence n’est pas le seul critère. M. Marchesseault a également dû compléter une formation intensive de trois mois avant d’effectuer son premier vol en direction de l’aéroport de Tokyo-Haneda, à la fin du mois de juillet.
« Les pilotes sont qualifiés pour un seul appareil à la fois, a expliqué celui qui exerce la profession depuis 37 ans. Il y a beaucoup de tests à passer, au cours desquels ta licence est en jeu. Si quelqu’un n’aime pas être testé, alors ce n’est pas le bon métier pour lui! », a soutenu Daniel Marchesseault.
« Les pilotes sont qualifiés pour un seul appareil à la fois, a expliqué celui qui exerce la profession depuis 37 ans. Il y a beaucoup de tests à passer, au cours desquels ta licence est en jeu. Si quelqu’un n’aime pas être testé, alors ce n’est pas le bon métier pour lui! », a soutenu Daniel Marchesseault.
Air Canada, qui possède pour le moment trois avions 787, est la première compagnie aérienne canadienne à en avoir fait l’acquisition. Un total de 37 appareils devrait composer la flotte aérienne Dreamliner d’ici 2019.
Deuxième Québécois à avoir piloté le nouveau Boeing, M. Marchesseault a affirmé que d’un point de vue technologique, l’appareil est un véritable chef de file.
« Les ingénieurs ont fait des améliorations au niveau des moteurs; l’avion peut voler plus haut et plus vite. L’aile de l’avion est aussi unique d’un point de vue aérodynamique. La pression dans les cabines est plus basse et l’humidité est contrôlée comme au niveau de la mer, ce qui fait que les passagers sont moins fatigués », a énuméré le commandant.
Pour l’ancien pilote de chasse des Forces armées canadiennes, la plus belle avancée se situe dans son espace de travail: la cabine de pilotage. « C’est le premier avion civil qui permet de regarder uniquement le pare-brise quand tu fais l’approche au sol. Les cadrans sont réfléchis dans le pare-brise, ce qui fait que je n’ai pas besoin de jeter un coup d’oeil aux instruments lors d’une transition. »
Daniel Marchesseault vole environ 80 heures par mois avec le Dreamliner sur trois liaisons différentes, Tokyo-Haneda, Tel-Aviv et Montréal, cette dernière destination servant à satisfaire aux exigences de Transports Canada en matière de décollage et d’atterrissage.