Ce retour à la normale aura été marqué par un fort achalandage aux spectacles musicaux et aux attraits de la scène Sensation, par la naissance d’un petit alpaga ainsi que d’un agneau et par le plaisir de se retrouver en grand nombre pour célébrer l’agriculture.
« Nous sommes très satisfaits. La météo a été de notre côté. Lorsqu’il a plu ou fait très chaud, les pavillons ayant l’air conditionné ont été très appréciés. Le tout s’est bien déroulé. Il n’y a pas eu d’enjeux majeurs. Les festivaliers ont répondu présents et étaient contents de renouer avec l’agriculture. Je m’étais donné comme mission de minimiser l’aspect commercial et de mettre en valeur le côté agricole. Ces changements ont été somme toute bien perçus et cela nous pousse à continuer dans cette direction », souligne le directeur général de GoXpo et de la Société d’agriculture de Saint-Hyacinthe, David Messier.
100 ans d’Expo pour les Giard
Bien connue dans la région, la famille Giard célébrait sa centième participation à l’Expo agricole de Saint-Hyacinthe. La qualité de son troupeau lui a valu de nombreuses distinctions au fil des ans, dont celle de Maître-éleveur Holstein à deux reprises. Elle a accumulé de nombreux honneurs, notamment la Médaille d’or de l’Ordre national du mérite agricole en 1995 ainsi que celui de la Famille agricole de l’année en 2006. Ces reconnaissances ont été soulignées lors du banquet d’ouverture de l’Expo agricole. Le maire de Saint-Simon, préfet de la MRC des Maskoutains et président de l’Expo agricole, Simon Giard, a profité de l’occasion pour souligner la fierté de sa famille quant à cette centième participation consécutive.
mission accomplie pour David Messier
David Messier, qui est aux commandes de la Société d’agriculture de Saint-Hyacinthe depuis l’automne dernier, en était à sa première Expo agricole à titre de directeur général. En sachant que l’Expo agricole de Saint-Hyacinthe est le plus gros événement du genre, la pression était énorme. « La première année, c’est toujours la plus stressante puisqu’on n’a pas de comparatif, mais j’étais bien entouré avec une équipe d’expérience pour me guider. Je voulais me permettre d’être sur le terrain tous les jours pour rencontrer les gens. Je voulais être visible pour que les gens mettent un visage sur le nom de celui qui a apporté tout plein de changements », dit-il en riant.
Directeur de la programmation pendant l’édition adaptée de 2021, M. Messier a vécu à fond cette édition fortement attendue. « J’ai constaté à quel point il y avait de la gestion et de l’aménagement pendant l’événement aussi. Nous devions notamment reconfigurer la scène Sensation entre les attractions, et à cela s’ajoutaient les spectacles et animations. Il fallait aussi installer une certaine ambiance sur le site. Pendant l’événement, il y a plus de 400 employés qui travaillent à sa bonne marche », poursuit-il.
Les circonstances actuelles et le manque de temps l’ont freiné dans l’exploitation de quelques nouveautés. David Messier aurait notamment aimé aménager le Centre BMO de façon plus accueillante ainsi qu’y ajouter plus d’activités. Il aurait aussi aimé développer le volet de l’agriculture urbaine et faire des activités avec quelques volailles, mais le temps a manqué. Il considère aussi que certaines animations n’ont pas été assez mises en valeur pour inviter les gens à venir y assister.
« Tout au long de l’événement, nous avons fait des ajustements et nous avons pris des notes pour l’année prochaine. Je tiens à remercier toute l’équipe. Sans elle, l’événement n’aurait pas eu lieu. Nous travaillons déjà à améliorer la 186e édition et nous avons le bonheur d’annoncer qu’elle aura lieu du 27 juillet au 5 août 2023 », conclut-il.