« Ça évolue très bien, a mentionné l’enseignant Elie Bustamante, lors d’un entretien avec LE COURRIER en novembre. On est rendu à intégrer les rangs du secondaire parce que notre noyau de joueurs est plus grand et plus vieux. »
Les succès connus par cette équipe sportive depuis deux ans ont convaincu les enseignants qui chapeautent l’équipe de poursuivre l’expérience, voyant les bienfaits que cela apporte aux jeunes du pavillon Raymond-Gagnon, une clientèle avec des besoins particuliers.
Grâce à des opportunités comme le Défi futsal primaire ou le Challenge futsal scolaire qu’ils s’apprêtent à vivre, les jeunes de l’école René-Saint-Pierre entrent ainsi en contact avec d’autres jeunes de leur âge et se sentent valorisés, a fait valoir M. Bustamante. « Ils voient qu’ils peuvent évoluer dans un milieu régulier. Ils voient aussi qu’ils s’améliorent d’année en année. L’an dernier, ils avaient atteint le quart de finale [au Défi futsal primaire]. »
Le Challenge futsal scolaire sera l’un des premiers défis que ces jeunes relèveront face à d’autres élèves du niveau secondaire. « L’école Casavant a aussi lancé une ligue maison et ils nous invitent à faire des matchs hors-concours. On va peut-être voir pour faire un autre tournoi à l’extérieur de la ville pour leur faire vivre une nouvelle expérience », a affirmé l’enseignant au moment de l’entretien.
Pour pouvoir vivre ces expériences, l’équipe de futsal de l’école René-Saint-Pierre a pu compter sur quelques partenaires, dont le soutien de l’Association Défi futsal, qui lui a offert tout près de 1100 $ en équipement au début de l’année scolaire afin que les élèves puissent avoir de nouveaux chandails, shorts et bas.