19 avril 2018 - 00:00
Régiment de Saint-Hyacinthe
Un pan de l’histoire militaire local raconté dans un livre
Par: Jean-Luc Lorry
L’auteur Michel Litalien a dédicacé de nombreuses copies de son livre Honneur et Devoir : Le Régiment de Saint-Hyacinthe 1871-1956. Photo François Larivière | Le Courrier ©

L’auteur Michel Litalien a dédicacé de nombreuses copies de son livre Honneur et Devoir : Le Régiment de Saint-Hyacinthe 1871-1956. Photo François Larivière | Le Courrier ©

L’auteur Michel Litalien a dédicacé de nombreuses copies de son livre Honneur et Devoir : Le Régiment de Saint-Hyacinthe 1871-1956. Photo François Larivière | Le Courrier ©

L’auteur Michel Litalien a dédicacé de nombreuses copies de son livre Honneur et Devoir : Le Régiment de Saint-Hyacinthe 1871-1956. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Sur la photo, dans l’ordre habituel, le lieutenant-colonel Steve Hétu (commandant du 6e Bataillon Royal 22e Régiment), le major à la retraite Jacques Nichols et Benoit Chartier, lieutenant-colonel honoraire du 6e Bataillon Royal 22e Régiment.  Photo François Larivière | Le Courrier ©

Sur la photo, dans l’ordre habituel, le lieutenant-colonel Steve Hétu (commandant du 6e Bataillon Royal 22e Régiment), le major à la retraite Jacques Nichols et Benoit Chartier, lieutenant-colonel honoraire du 6e Bataillon Royal 22e Régiment. Photo François Larivière | Le Courrier ©

L’auteur Michel Litalien a fouillé le passé militaire de la ville pour pouvoir écrire un livre sur l’histoire du Régiment de Saint-Hyacinthe. Cet ouvrage de presque 200 pages qui à pour titre Honneur et Devoir dresse un portrait complet, allant de la fondation de ce régiment en 1871 à son changement de nom en 1956 pour devenir le 6e Bataillon Royal 22e Régiment, son appellation actuelle.


La maison-mère de cette unité de réserve des Forces armées canadiennes est basée au Manège militaire de Saint-Hyacinthe, une imposante bâtisse située sur le boulevard Laframboise, dans le district Sacré-Cœur.

Dernièrement, Michel Litalien a tenu une conférence, qui a fait salle comble au Manège militaire, sur l’histoire de ce régiment qui a joué un rôle social important dans la communauté maskoutaine.

« J’ai un intérêt pour les régiments qui ne sont pas allés au front. Ce qui est intéressant dans le cas du Régiment de Saint-Hyacinthe, c’est son esprit de famille et de corps », a indiqué en introduction à sa présentation cet historien qui a pris sa retraite en 2009 de l’armée canadienne.

Durant ses états de service, Michel Litalien a supervisé le réseau des 70 musées militaires canadiens. Il est l’auteur de 13 ouvrages portant sur l’histoire militaire du pays.

Premier commandant du Régiment

À la lecture de son livre, on apprend que le premier commandant du Régiment de Saint-Hyacinthe a été le lieutenant-colonel Henry Doherty, un fils d’immigrants irlandais. Originaire de la région de Drummondville, il fut un commerçant prospère et un philanthrope connu à Saint-Hyacinthe.

Son frère, le capitaine Edward P. Doherty a joué un rôle méconnu dans l’histoire des États-Unis en ayant participé à la capture en 1865 de John Wilkes Booth, l’assassin du président Abraham Lincoln.

Un avis de décès publié dans les pages du Courrier de Saint-Hyacinthe du 14 octobre 1884 décrit la mort tragique d’Henry Doherty qui « avait sauté du 3e étage [du Séminaire] dans un moment d’excitation » après être allé se confesser aux prêtres de l’endroit.

Doyen du régiment

Pour rédiger la préface de son ouvrage, Michel Litalien a prêté sa plume à Richard Evraire, lieutenant-général à la retraite, ainsi qu’à Jacques Nichols, major à la retraite.

Ce dernier est l’un des plus anciens gradés du Régiment de Saint-Hyacinthe. Cet ancien militaire, qui célèbrera ses 92 printemps le 1er mai, garde un excellent souvenir de son passage au Manège militaire.

« Le 1er mai 1944, j’ai intégré comme réserviste le Régiment de Saint-Hyacinthe. J’avais 18 ans. Je me souviens que l’entrainement militaire se tenait plusieurs soirs par semaine », décrit M. Nichols en entrevue au COURRIER.

Celui-ci a servi le Régiment de Saint-Hyacinthe jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale. « Mon passage au Manège militaire a été parmi les plus belles années de ma vie », glisse avec nostalgie Jacques Nichols.

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