« Le conseil prend très au sérieux la situation et s’engage à prendre toutes les mesures nécessaires pour rétablir la stabilité et renforcer la confiance au sein du Cégep de Saint-Hyacinthe. Des ajustements et des améliorations ont déjà été mis en place, et le comité travaillera sur un plan spécifique avec une vision claire et pérenne afin de s’assurer que de telles situations ne se reproduisent pas », a déclaré le président du conseil d’administration, Joseph Noumbissi, par le biais d’un communiqué de presse.
Les noms des personnes qui forment ce comité ad hoc n’ont pas été dévoilés. Selon la firme de relations publiques chargées de gérer les communications dans ce dossier, cette décision a été prise afin d’éviter toute influence externe sur les membres du comité et de s’assurer que les travaux se déroulent avec rigueur. Les noms des membres seront communiqués une fois les travaux complétés.
Le comité a été formé lors de la réunion du conseil d’administration du 21 octobre. Il a reçu le mandat d’élaborer un plan d’action qui devra se composer de mesures à court, moyen et long terme. Le comité devra présenter le plan d’action « dans les meilleurs délais ». Le conseil d’administration s’engage à inclure un échéancier, des suivis rigoureux et des mesures d’évaluation pour chacune des actions prévues dans le plan d’action.
Aucun représentant du Cégep n’a accepté d’accorder d’entrevue dans ce dossier. Le communiqué est aussi muet sur le sort qui attend le directeur général Emmanuel Montini lorsque son état de santé lui permettra de reprendre ses fonctions.
Rappelons que le ministère de l’Enseignement supérieur a commandé une enquête sur la gouvernance du Cégep de Saint-Hyacinthe l’année dernière. Le rapport, publié dernièrement, a révélé plusieurs lacunes dans l’administration et la gouvernance.
Le Syndicat des professeurs du Cégep de Saint-Hyacinthe a pour sa part réclamé publiquement le renvoi du directeur général.