Les faits reprochés à l’homme de 29 ans, policier à Saint-Hyacinthe depuis 2 ans, auraient été posés la veille de son arrestation à Saint-Jean-sur-Richelieu, mais le Service des normes policières de la SQ était sur son cas depuis le début de l’année et avait procédé à certaines perquisitions, selon Radio-Canada.

Dès que son arrestation a été annoncée, la SQ a confirmé que le policier avait été suspendu de ses fonctions. « La Sûreté du Québec, par l’entremise du Service des normes policières, pose les actions nécessaires afin de préserver la confiance du public en démontrant sa transparence et son professionnalisme dans le cadre de son mandat d’enquête », a déclaré Benoit Richard, lieutenant à la Sûreté du Québec.

Miguel Guénette-Grégoire était de retour au palais de justice de Saint- Jean-sur-Richelieu lundi dernier pour son enquête sur remise en liberté, à laquelle s’oppose la procureure du DPCP, Me Clémence Giroux. Treize nouveaux chefs d’accusation ont alors été déposés. Le policier est accusé d’avoir eu en sa possession de la cocaïne, de la méthamphétamine et des stéroïdes anabolisants en vue d’en faire le trafic, le 19 mars, à Saint-Jean-sur-Richelieu. Il aurait produit des stéroïdes anabolisants à Saint-Hyacinthe entre le 1er janvier et le 19 mars. L’accusé aurait aussi eu au même moment en sa possession des objets dans le but de produire une substance. Il aurait aussi frauduleusement accédé au système informatique de la SQ à Saint-Hyacinthe à l’automne, puis à Terrebonne à l’hiver. Il aurait également tenté d’entraver la justice, le 9 février, à Saint-Bruno-de-Montarville, commis un abus de confiance dans le cadre de ses fonctions depuis l’automne et conduit dangereusement à Saint-Hyacinthe le 14 mars.

On ignore pour l’instant quand se déroulera la suite des procédures.