Cet entrepreneur général est celui qui, parmi six participants, a présenté la plus basse soumission conforme au terme d’un deuxième appel d’offres pour l’exécution de la phase I du projet. Il s’échelonnera sur quatre ans et devrait engendrer une dépense totale de près de 7 M$, selon la plus récente évaluation.
Le plus bas prix soumis se situant à l’intérieur de l’estimation révisée du coût de l’étape I, soit 2 165 000 $, le conseil municipal a convenu cette fois d’accorder le contrat, ce qu’il a fait lundi après-midi en séance extraordinaire.
À l’issue du premier appel d’offres, les élus avaient décidé le 1er août de rejeter les trois soumissions déposées parce que la proposition du plus bas soumissionnaire conforme, Saint-Denis Thompson, de Montréal – prix de 2 465 417 $ (3e) -, excédait de 765 000 $ l’estimation initiale du coût de la phase I (1,7 M$).
Cette fois-ci, Saint-Denis Thompson était prêt à accomplir le même mandat pour un prix étonnamment bas de 1 997 460 $, si bas que cet entrepreneur n’a été devancé que par la marge de 22 460 $ par Maçonnerie Rainville et Frères. Le mandat à exécuter est le même qu’au premier appel d’offres, à l’exception de l’installation de chambres froides (environ 70 000 $), un élément qui a été retranché du devis. Notons que pour le second appel d’offres, la Ville a réduit quelque peu ses exigences quant à l’expérience des soumissionnaires dans la restauration de bâtiments anciens. Au lieu de deux projets patrimoniaux réalisés en sept ans, la Ville n’en a exigé qu’un seul exécuté au cours des 10 dernières années.
À la première étape, l’entrepreneur général choisi procédera, entre autres, à la remise en état des fondations, à l’installation d’un nouveau système de drainage et à la mise à niveau de l’installation électrique, de la plomberie et du dispositif de protection incendie. Le Marché public demeurera ouvert durant toute la durée des travaux, malgré les inconvénients qu’ils engendreront.