Ce projet est celui du centre de la petite enfance (CPE) et bureau coordonnateur (BC) de la garde en milieu familial MaFamigarde dans le cadre du projet pilote du ministère de la Famille qui s’échelonne sur quelques années.
À ce jour, six employés du Groupe Robin ont pu bénéficier du service, dont une maman qui n’avait auparavant pas de service de garde et attendait cela pour retourner travailler pour l’entreprise. Les enfants d’employés du Groupe Robin sont priorisés, puis les places sont ensuite comblées par d’autres enfants.
Les deux éducatrices en poste, Isabelle Chouinard et Casilda Ardila Manjarres, sont emballées par cette initiative. Mme Chouinard, qui travaille dans ce service de garde depuis son ouverture en mai, a fermé son milieu familial chez elle pour expérimenter ce nouveau défi. « J’ai effectué ce changement pour pouvoir travailler à deux et que nous puissions partager nos idées. Ça me fait aussi sortir de chez moi. J’ai vraiment l’impression d’aller travailler », a-t-elle déclaré.
Pour sa part, Mme Manjarres a quitté un emploi à l’hôpital pour devenir éducatrice à cet endroit. Elle aime le travail d’équipe et apprendre à découvrir ces enfants. « C’est un projet magnifique qui pave la voie aux autres entreprises », a-t-elle affirmé.
D’ailleurs, celle qui a chapeauté le projet pour le CPE/BC MaFamigarde, Marie-Claude Senécal, espère que d’autres services de garde de ce type ouvriront dans la ville.
Elle a salué l’audace du Groupe Robin ainsi que la patience et la capacité d’adaptation des deux éducatrices. « Nous sommes vraiment fiers de participer à ce nouveau mode de garde qui révolutionne un peu le domaine de la petite enfance et qui est vraiment prometteur pour les années à venir », a-t-elle déclaré.
Historique du projet
C’est en septembre 2022 que le CPE/ BC MaFamigarde a contacté le Groupe Robin avec l’aide de Saint-Hyacinthe Technopole pour lui proposer ce projet. L’entreprise s’est tout de suite montrée enthousiaste. « Nous nous sommes tout de suite dit qu’offrir une place en service de garde subventionnée serait un ajout majeur dans notre panier d’avantages sociaux. Ce genre de projet est tout à fait aligné sur nos valeurs d’entreprise qui placent la famille, la proximité et l’innovation au cœur de nos décisions dans un contexte où la main-d’œuvre est très rare et mobile », a affirmé Mélissa Leduc, coordonnatrice en acquisition de talents.
D’ailleurs, dans un entretien avec LE COURRIER au printemps dernier, la présidente du Groupe Robin, Nellie Robin, avait commenté cette décision. « Nous avons fait des heureux. Le défi des places en garderie, c’est un enjeu. Quand j’ai vu ce projet pilote, je me suis dit que nous allions saisir l’opportunité. Nous avions des locaux vacants et étions capables d’accueillir ce service chez nous. Nous avons donc fait un appel à nos employés pour savoir qui avait besoin d’une garderie », avait-elle raconté.
« Notre entreprise est en pleine croissance. Nous sommes déjà plus de 300 employés. C’est un gros plus d’avoir une garderie personnalisée pour le Groupe Robin. »
Mme Robin s’était également dite prête à répondre aux questions d’autres entreprises de la région maskoutaine qui voudraient prendre part au projet pilote.