C’est ce que le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil, a laissé entendre mardi soir au début de la séance du conseil, en faisant ses annonces.
Il a expliqué que les élus avaient besoin d’informations complémentaires avant de prendre une décision dans ce dossier. Ils doivent déterminer s’ils autorisent ou non la délivrance du permis de démolir qui a été demandé par le promoteur Stéphane Arès, nouveau propriétaire du plus vieux bâtiment industriel de Saint-Hyacinthe.
« Nous souhaitons mieux comprendre les intentions du promoteur, » a-t-il dit, expliquant que la Ville attendait des précisions sur son projet. Il a précisé que le promoteur devait aussi examiner la possibilité de préserver une partie de l’édifice pour l’intégrer à son projet.
Après la séance, le directeur général, Louis Bilodeau, a indiqué que la Ville avait demandé au promoteur d’évaluer la possibilité de restaurer l’édifice en tout ou en partie. « Le projet de requalification du site n’est pas le même avec ou sans E.T. Corset », a-t-il expliqué, rappelant que c’est la Ville qui avait commandé et payé l’étude de la firme ABCP sur l’exploitation du site Goodyear – E.T. Corset. « Est-ce qu’on y va avec le concept ABCP ou autre chose? C’est la question qui se pose », a ajouté M. Bilodeau, en confirmant que le conseil était divisé sur la question.
« Ce qu’on souhaite, c’est garder la tourelle, si c’est faisable », a admis le maire Corbeil, non sans laisser paraître son exaspération dans le dossier. « Moi, ce qui me préoccupe, c’est que ça peut compromettre un projet de développement de 40 millions $ avec 180 unités de logement. Les promoteurs ont l’air sérieux, mais le temps avance. Eux, ils ont une décision à prendre, et ils pourraient décider de se défaire de E.T. Corset », a-t-il laissé tomber.