1 avril 2021 - 13:33
Vol d’animaux
Un stratagème frauduleux fait rage
Par: Olivier Dénommée
Les véhicules et les patrouilleurs de la Société protectrice des animaux de Drummond (SPAD) sont clairement identifiés. Photo gracieuseté

Les véhicules et les patrouilleurs de la Société protectrice des animaux de Drummond (SPAD) sont clairement identifiés. Photo gracieuseté

La Société protectrice des animaux de Drummond (SPAD), couvrant aussi la plupart des municipalités de la MRC des Maskoutains, met en garde la population face à certains stratagèmes frauduleux utilisés afin de s’emparer d’animaux de compagnie.

Le directeur général de la SPAD, Philippe Labonté, confirme avoir entendu parler de ce genre d’activité dans la MRC, sans pouvoir préciser dans quelles municipalités exactement. « Comme les animaux, en particulier les chiens, valent très cher en ce moment, des individus motivés par l’appât du gain facile tentent de voler des animaux de compagnie. Certains sautent carrément la clôture pour aller les voler dans la cour, mais d’autres essaient d’être plus subtils et se font passer pour des patrouilleurs du contrôle animalier et vont cogner chez les gens. »

Ces faux inspecteurs vont vérifier si les animaux s’y trouvant sont enregistrés et vont dans certains cas tenter de les « saisir » sous le prétexte de non-paiement des licences ou pour tout autre non-respect de la réglementation municipale. La SPAD avise les citoyens de ne pas laisser entrer n’importe qui chez eux, surtout en période de pandémie. « Tous nos patrouilleurs sont identifiés au logo de la SPAD et ils sont au volant d’un véhicule identifié aux couleurs de l’organisme », rappelle M. Labonté.

À noter que d’autres organismes, comme la Fondation Caramel, s’occupent aussi de la protection des animaux dans certaines municipalités de la MRC, mais jamais ils ne vont saisir un animal simplement à cause du non-paiement d’une licence.

La SPAD invite donc les personnes faisant face à un patrouilleur du contrôle animalier de s’assurer qu’il est clairement identifié et qu’il a un motif de se présenter chez elles. Le patrouilleur doit remettre les documents appropriés et agir selon la réglementation municipale ou la loi. De plus, les patrouilleurs évitent d’entrer chez les gens vu le contexte de la COVID-19.

D’autres problématiques à prévoir

Si, en ce moment, les chiens ont la cote et on en trouve très peu en refuge, Philippe Labonté prédit la recrudescence des cas de chiens abandonnés d’ici les vacances d’été. « Avec le déconfinement et les vacances à venir, ce n’est pas tout le monde qui pourra se permettre de faire garder son chien pendant plusieurs jours », craint-il. Il voit aussi une hausse des « chenils improvisés » pour produire massivement des chiens qui se vendent pour le moment à fort prix sans offrir d’assurance que les animaux sont bien traités et en santé.

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