La Ville de Saint-Hyacinthe a assuré avoir mis en branle son plan d’urgence adapté à ce genre de situation vers midi. Avant toute chose, il faut comprendre que la Sûreté du Québec (SQ) n’est là qu’en soutien aux deux instances qui gèrent l’opération, soit la Ville de Saint-Hyacinthe et le ministère des Transports (MTQ), nous indique-t-on.
Au départ, vers 7 h 30, un poids lourd a percuté de plein fouet la barrière de sécurité d’un petit pont sur l’autoroute 20 est au kilomètre 138. Lors de l’impact, le camion a perdu son chargement et l’accident a causé un déversement de diesel dans un ruisseau. Dès lors, les pompiers et le ministère de l’Environnement ont été dépêchés sur place et une partie de la voie de gauche a été fermée.
Lors de ce genre d’incident, c’est le MTQ qui prend le contrôle des opérations puisque l’autoroute est une route à numéro. Selon les informations que la Ville de Saint-Hyacinthe a transmises au COURRIER, les agents de Transports Québec auraient d’abord averti la Ville que la voie serait dégagée vers 15 h 30. Finalement, c’est à 19 h, soit douze heures après l’accident, qu’ils ont réussi à libérer la voie de gauche sur l’autoroute en direction de Québec.
De son côté, la Ville de Saint-Hyacinthe, dès qu’elle a été mise au courant de la situation par le MTQ vers l’heure du midi, a déployé une équipe d’urgence dans les rues de Saint-Hyacinthe pour évaluer la situation. « Nous avons décidé par la suite de déployer des équipes de signaleurs à six intersections jugées stratégiques », explique la directrice des communications de la Ville de Saint-Hyacinthe, Brigitte Massé. Les signaleurs ont été sur place jusqu’à 19 h 30 vendredi soir.
La Ville a affirmé être demeurée en constante communication avec la SQ pour établir un plan d’action au besoin. « La Sûreté du Québec a été prise sur d’autres interventions et était moins présente sur le territoire. L’ajout de policiers à notre équipe de signaleurs n’aurait pas changé grand-chose », ajoute Mme Massé. Elle affirme que, par le passé, des situations de la sorte sont survenues et certaines mesures ont été testées. « Si nous installons plus de signaleurs dans le nord de la ville, cela va créer encore plus de trafic selon l’expérience que nous avons », a insisté la directrice aux communications.