30 juin 2011 - 00:00
Gala d'excellence régional du RSEQ-Montérégie
Une brillante relève maskoutaine en arbitrage
Par: Maxime Desroches
Roseline Morissette et Alexandre Lapointe, lors de la remise de prix du gala d'excellence régional du RSEQ-Montérégie.

Roseline Morissette et Alexandre Lapointe, lors de la remise de prix du gala d'excellence régional du RSEQ-Montérégie.

Roseline Morissette et Alexandre Lapointe, lors de la remise de prix du gala d'excellence régional du RSEQ-Montérégie.

Roseline Morissette et Alexandre Lapointe, lors de la remise de prix du gala d'excellence régional du RSEQ-Montérégie.

Les Maskoutains Alexandre Lapointe et Roseline Morissette ont été récompensés lors du gala d'excellence régional du Réseau du Sport Étudiant du Québec (RSEQ), tenu le 31 mai, à l'école secondaire Antoine-Brossard.

Tandis que Roseline, étudiante de quatrième secondaire du Collège Antoine-Girouard, a remporté le prix de la catégorie « officiel de la relève » en basketball, Alexandre, étudiant en techniques policières au Collège Ahuntsic, a quant à lui été nommé officiel ayant le mieux contribué au développement de sa discipline en milieu scolaire, lui aussi pour son travail en basketball.

L’arbitre de 20 ans a remis ça de plus belle, le 10 juin à Gatineau, lorsqu’il a reçu la même distinction, cette fois à l’échelle provinciale, lors du 28e gala d’excellence du RSEQ.@ SOUS-TITRE:Une candidature éloquente

Avec 135 parties arbitrées à son actif depuis octobre 2010, divisées entre les classes benjamin, cadet, juvénile, senior A, AA et même AAA, en plus de quelques matchs de basketball en fauteuil roulant, la candidature d’Alexandre Lapointe a de quoi en impressionner plus d’un.

Celui qui cumule également les fonctions d’assignateur de la cellule d’arbitrage du Haut-Richelieu détient le titre de plus jeune officiel au Québec à avoir obtenu un grade B, permettant d’arbitrer au niveau collégial AA et AAA.« Avec ma technique et un emploi à temps partiel, savoir bien gérer son temps devient un atout. J’aspire avant tout à devenir policier, mais c’est aussi un objectif que je souhaite atteindre bientôt que d’arbitrer des parties de calibre universitaire », raconte-t-il.

Un emploi qui forge le caractère

De son côté, Roseline, âgée de 16 ans, en était à sa saison recrue et se servait surtout de cette première expérience en arbitrage comme plateforme d’apprentissage. Ce fut toutefois une année bien remplie, comme en témoignent les 61 matchs auxquels elle a pris part.

Roseline estime que les derniers mois ont contribué à forger son caractère d’une manière qu’elle n’aurait su anticiper. « À mes débuts, je me fiais beaucoup au jugement de mon partenaire et je ne prenais pas trop de risques. Sauf que j’ai rapidement pris confiance, au point où je n’hésitais plus à prendre des décisions et à faire des appels en fin de saison », confie-t-elle.Comme dans tout sport arbitré, l’officiel de basketball est confronté maintes fois au cours d’une rencontre au désaccord des entraîneurs et des spectateurs, qui ne manquent de lui faire connaître leur mécontentement.« Il faut savoir s’en détacher et laisser de côté leur remise en question. Ce qui compte, c’est de faire confiance à son jugement et ne pas se laisser distraire par tout ce qui pourrait influencer ton travail », conclut l’étudiante du CAG, qui occupait cette année le titre de présidente du conseil étudiant.

image