22 juin 2023 - 07:00
Une chercheuse maskoutaine honore l’histoire religieuse de Saint-Hyacinthe
Par: Zineb Guennoun | Journaliste de l'Initiative de journalisme local
Johanne Biron, chercheuse indépendante, est retournée vivre à Saint-Hyacinthe, sa ville natale, après avoir passé près de 40 ans à Montréal où elle était enseignante au Collège Jean-de-Brébeuf. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Johanne Biron, chercheuse indépendante, est retournée vivre à Saint-Hyacinthe, sa ville natale, après avoir passé près de 40 ans à Montréal où elle était enseignante au Collège Jean-de-Brébeuf. Photo François Larivière | Le Courrier ©

L’histoire religieuse de Saint-Hyacinthe est mise à l’honneur dans le dernier numéro de la revue d’histoire québécoise Cap-aux-Diamants, dans son édition printanière. La chercheuse indépendante Johanne Biron, native de Saint-Hyacinthe, a voulu mettre en avant le mystère entourant les reliques. D’ailleurs, la couverture du magazine met en valeur un reliquaire appartenant au Diocèse de Saint-Hyacinthe, dont elle a fait la description détaillée.

Mme Biron a également été invitée à rédiger un article consacré à l’Institut des Sœurs adoratrices du Précieux-Sang. Cette communauté a été fondée à Saint-Hyacinthe en 1861 par Catherine-Aurélie Caouette. Fortement intéressée par l’histoire de cette fondation, la chercheuse maskoutaine n’a pas hésité à raconter et à remémorer le parcours historique de ce personnage sacré à l’origine de cette communauté. « Cet article porte sur la vénération et la distribution des reliques. J’ai voulu rapporter le souvenir de cette fondation pour qu’il ne meure jamais et raconter aussi l’expérience mystique de Catherine-Aurélie Caouette. J’ai d’ailleurs repéré une photographie de la Mère fondatrice au Musée McCord de Montréal que même les sœurs ne connaissaient pas. J’ai pu l’utiliser pour illustrer mon article. »

Johanne Biron est à sa première collaboration avec cette revue d’histoire. Elle s’est félicitée de cette contribution où elle a dressé le portrait de la sœur Catherine-Aurélie Caouette en détaillant son parcours vénérable. « C’est une femme importante qui a fondé des monastères au Canada et ailleurs. À travers mon article, j’ai voulu faire connaître davantage cette figure emblématique, sa vocation, son amour profond et son humilité. Le but de cette collaboration, c’est de promouvoir la dévotion au Précieux Sang, c’est la première communauté ayant développé et fait connaître cette dévotion. » Elle souligne également qu’elle a voulu inscrire la Mère fondatrice dans l’histoire.

La chercheuse s’estime chanceuse d’habiter sur la rue Girouard, dans une maison qui se trouve sur la propriété où sont nées Catherine-Aurélie Caouette et la communauté des Sœurs adoratrices du Précieux-Sang. Mme Biron a même proposé par la suite à des religieuses de la communauté de faire deux pèlerinages jusqu’à sa propriété au cours des deux dernières années en mémoire de leur Mère fondatrice. « Quand j’ai su que la Mère Catherine-Aurélie avait vécu sur le terrain où j’habite actuellement, c’est là que j’ai commencé à faire des recherches et des lectures sur ce sujet. Je ne pouvais pas avoir plus d’indices pour m’y intéresser. Il fallait faire connaître cette femme parce qu’elle a fondé la première communauté contemplative du Canada. C’est la première communauté cloîtrée fondée au pays. »

Johanne Biron s’intéresse à toutes les questions liées à l’histoire et à la littérature. Spécialisée en livres anciens, elle a déjà rédigé des articles sur les collections des Jésuites et travaille actuellement sur un projet de livre sur Jeanne Mance.

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