14 janvier 2016 - 00:00
Adieu je reste
Une comédie au féminin
Par: Alice De guise
La pièce Adieu je reste sera présentée au Centre des arts Juliette-Lassonde le 23 janvier dès 20 h.

La pièce Adieu je reste sera présentée au Centre des arts Juliette-Lassonde le 23 janvier dès 20 h.

La pièce Adieu je reste sera présentée au Centre des arts Juliette-Lassonde le 23 janvier dès 20 h.

La pièce Adieu je reste sera présentée au Centre des arts Juliette-Lassonde le 23 janvier dès 20 h.

Adieu je reste est une pièce de théâtre mettant en vedette Pierrette Robitaille et Anne Casabonne. Pour une rare fois, ce sont deux femmes qui incarnent des personnages principaux. C’est une comédie aux rebondissements ­inattendus qui sera offerte le 23 janvier au Centre des arts Juliette-Lassonde.

La pièce est en tournée à travers le ­Québec depuis le mois de juin. Cette dernière ­raconte l’histoire de Barbara (Pierrette Robitaille) pour qui plus rien ne va et qui tente de mettre fin à ses jours. Gigi (Anne Casabonne) est l’amante de Jean-Charles (Claude Prégent), le mari de Barbara. Elle a été engagée par celui-ci pour tuer sa femme. L’objectif étant de toucher une part de l’héritage et de pouvoir enfin vivre leur amour au grand jour. Malheureusement, les deux femmes se rendront ­rapidement compte qu’elles ont toutes deux été trompées par Jean-Charles. Elles développeront dès lors une ­complicité sans borne et découvriront ensemble plusieurs facettes méconnues de cet homme malhonnête.

« Raconter comme ça, c’est sûr que ça peut avoir l’air ultra dramatique. Par contre, c’est tout le contraire. Tout est poussé à son paroxysme dans Adieu je reste. La pièce se veut très caricaturale. Elle rappelle un peu le théâtre de boulevard et de claquements de portes. Bref, c’est parfois tellement exagéré qu’on tombe dans l’humour absurde (rires) », explique Anne Casbonne

L’an dernier, la pièce avait également été montée par Michel Poirier au Théâtre ­Beaumont Saint-Michel avec à sa tête ­Linda Sorgini et Danielle Proulx. Cette année, le projet a été repris par André Robitaille qui assume la direction artistique.

« J’ai moi aussi été étonnée du court laps de temps s’étant écoulé entre les deux productions. Par contre, il faut dire que celle de l’an dernier avait été montée pour un théâtre d’été. André Robitaille souhaitait faire une tournée à travers le Québec. Nous avons 30 dates en tout au calendrier. Les décors, les costumes ainsi que les comédiens diffèrent énormément. Stéphane Bellavance apporte aussi un tout autre regard sur le texte d’Isabelle Mergault », souligne-t-elle.

La mise en scène a donc été signée par Stéphane Bellavance. Celui-ci était des plus heureux puisqu’il est très rare d’avoir la chance de mettre en scène une ­comédie menée presque exclusivement par des femmes. « C’était vraiment agréable de travailler avec Stéphane. Il est très ­intelligent et il a une bonne vue ­d’ensemble. C’est un homme qui travaille en équipe et qui prend les opinions de ses collègues. Il n’impose jamais de ­décisions », précise Anne Casabonne.

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