26 juin 2014 - 00:00
Intégration des enfants handicapés au camp de jour
Une concertation médicale et régionale
Par: Le Courrier
Les jeunes handicapés seront bien encadrés au camp de jour cet été grâce à l'entente conclue entre quatre établissements de santé et neuf municipalités maskoutaines.

Les jeunes handicapés seront bien encadrés au camp de jour cet été grâce à l'entente conclue entre quatre établissements de santé et neuf municipalités maskoutaines.

Les jeunes handicapés seront bien encadrés au camp de jour cet été grâce à l'entente conclue entre quatre établissements de santé et neuf municipalités maskoutaines.

Les jeunes handicapés seront bien encadrés au camp de jour cet été grâce à l'entente conclue entre quatre établissements de santé et neuf municipalités maskoutaines.

Les enfants handicapés de la MRC des Maskoutains pourront pleinement profiter de leurs vacances estivales puisque les camps de jour seront épaulés par quatre établissements de santé spécialisés auprès des clientèles ayant des limitations physiques ou intellectuelles.

Il s’agit du Centre de santé et de services sociaux Richelieu-Yamaska (CSSSRY), du Centre montérégien de réadaptation, de l’Institut Nazareth et Louis-Braille et du Centre de réadaptation en déficience intellectuelle et en troubles envahissants du développement de la Montérégie-Est.

Un protocole d’entente a été signé entre les intervenants et les municipalités de La Présentation, Saint-Damase, Saint-Dominique, Saint-Hyacinthe, Saint-Liboire, Sainte-Madeleine, Sainte-Marie-Madeleine et Saint-Valérien, qui accueillaient déjà l’an dernier les jeunes handicapés.« L’enfant est placé au centre des préoccupations, ce qui fait que l’entente est une réussite », a déclaré Nancy Whitney, de l’organisme Zone Loisir Montérégie. Tout au long de la période estivale, un travailleur social et une infirmière seront disponibles pour offrir du soutien aux accompagnateurs ou coordonnateurs des camps de jour de la MRC. « Les deux intervenants pourront être contactés en tout temps durant les heures de camp », précise Nathalie Brie, du CSSSRY. Certaines des municipalités ne figurant pas à l’entente peuvent aussi recourir aux services des camps de Saint-Hyacinthe. En 2013, quelques enfants ayant des limitations ont fréquenté les loisirs de la Ville, qui a ensuite facturé les frais encourus aux municipalités concernées.

Peu de financement ministériel

D’un point de vue financier, le prix à payer pour l’intégration des enfants handicapés aux camps de jour de leur municipalité ou quartier est assez élevé.

Pour l’ensemble de la Montérégie, l’apport ministériel via le programme d’accompagnement en loisir pour les personnes handicapées s’élève à 278 105 $. De ce nombre, seuls 12 672 $ sont destinés à la MRC des Maskoutains. Cette somme représente un montant de 288 $ pour chacun des 44 accompagnateurs, alors que chaque embauche coûte entre 3 500 et 4 000 $ aux municipalités.« Cette enveloppe budgétaire n’a pas été augmentée depuis 15 ans environ », plaide Nancy Whitney. Dans le cas de Saint-Hyacinthe, le budget municipal alloué à ce service avait doublé en 2013 lors de la décentralisation aux Loisirs Douville. Il atteindra 100 000 $ cette année et permettra à 72 jeunes de fréquenter le camp de leur quartier.

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