Selon nos informations, le receveur de passes étoile Nelson Volel se joindra aux champions en titre de la Coupe Vanier, tout comme les joueurs de ligne défensive Samuel Marshall et Yoan Paquin Agnant, le secondeur Shawn Patrick Koffi, le centre arrière Nicolas Lebuis et le demi défensif Samuel Lapierre. L’équipe n’a pas encore annoncé officiellement leur arrivée chez les Bleus, bien que tout serait déjà confirmé.

Le quart-arrière étoile Antoine Ouimet, qui a été nommé le joueur le plus utile de la division 2 collégiale au terme de la dernière saison, a quant à lui écrit l’histoire en devenant le tout premier joueur issu des Lauréats à être recruté par le Rouge et Or de l’Université Laval. Qui plus est, il réussit à le faire à une position à laquelle il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus. Le club de Québec en a fait l’annonce récemment.

Le Vert et Or de l’Université de Sherbrooke a aussi pigé dans la filiale maskoutaine en recrutant le botteur et demi défensif Nathan Pronovost ainsi que le joueur de ligne défensive Antoine Lebrun.

Pour leur part, les Gaiters de l’Université Bishop’s ont annoncé que le joueur de ligne offensive Jordan Otis joindra leurs rangs la saison prochaine.

Le demi défensif Alexis Marcotte et le receveur de passes Mika Thibodeau poursuivront également leur cheminement dans les rangs universitaires, a-t-on appris. Marcotte a été recruté par les Gee-Gees de l’Université d’Ottawa, puis Thibodeau portera les couleurs des Stingers de l’Université Concordia.

Quelques autres joueurs pourraient s’ajouter à cette liste au cours des prochaines semaines après avoir confirmé leur intention auprès d’une équipe universitaire.

Ce recrutement sans précédent pour les Lauréats survient à la suite d’une saison historique alors que l’équipe a remporté le Bol d’Or de la division 2 collégiale du RSEQ pour la toute première fois. La troupe de Sébastien Deschamps avait gagné la finale par la marque de 42 à 32 face aux Faucons du Cégep de Lévis.

Pourtant, ce ne sont pas nécessairement leurs prouesses de la dernière saison qui ont permis à ces nombreux joueurs d’attirer l’attention d’équipes universitaires, même si plusieurs d’entre eux ont connu la meilleure saison de leur jeune carrière.

« Il y a à peu près 80 % d’entre eux, peut-être même plus, qui avaient choisi leur université avant le début de la saison », souligne l’entraîneur-chef des Lauréats, Sébastien Deschamps.

Ce dernier applaudit par la même occasion le flair des équipes universitaires. « Si je prends Nelson Volel, il avait connu une saison correcte l’année passée, mais il a vraiment explosé cette saison et il a été nommé sur l’équipe d’étoiles de la ligue. Il avait fait le choix d’aller avec les Carabins avant la saison, donc les Carabins ont vu juste avec lui. Même chose pour Antoine Ouimet. Il avait connu une bonne saison l’année dernière, mais sans être exceptionnelle. Il a fait son choix d’université [le Rouge et Or] avant cette saison, puis il a été élu le MVP de la ligue. Donc crédit aux universités qui ont vu le potentiel de nos joueurs avant même qu’on gagne le Bol d’Or. »

Avec une équipe arrivée à maturité qui pullulait de talents, les Lauréats ont attiré l’attention des recruteurs de plusieurs universités plus que jamais durant l’entre-saison en 2023.

« On a toujours eu des yeux sur notre programme lors de nos camps, mais l’hiver dernier, c’était exceptionnel, affirme Sébastien Deschamps. La quantité et la qualité de joueurs finissants qu’on avait faisaient en sorte qu’on était très populaires durant nos pratiques d’hiver et de printemps. »

Avec raison, l’entraîneur-chef des Lauréats affichait une grande fierté à l’égard de ses joueurs, mais aussi pour toute l’équipe qui permet au programme maskoutain de s’élever parmi les plus réputés dans la province.

« On coache au niveau collégial pour deux raisons : on veut gagner, puis on veut que les gars finissent leur parcours avec leur diplôme. Notre but ultime, c’est de préparer les joueurs pour l’université. J’ai un parti pris, c’est sûr que je vais dire qu’on prépare bien nos joueurs ici, mais quand les universités mettent leur étampe d’approbation, c’est sûr que c’est flatteur. Je suis fier de notre programme, de nos préparateurs physiques et des joueurs comme tels qui ont fait énormément de travail », conclut Sébastien Deschamps.