« Nous saluons la décision gouvernementale d’installer le siège social au cœur de la première ville canadienne à avoir rejoint le prestigieux Club international des technopoles. Depuis de nombreuses années, il y a une cohabitation naturelle entre l’ITA, les 1200 exploitations agricoles, les 100 entreprises agroalimentaires, les 10 institutions de recherches et d’enseignement ainsi que les 200 chercheurs de réputation internationale », a mentionné dans un communiqué le maire Corbeil.
Le premier magistrat a souligné avoir été finissant de cette institution et a eu l’honneur de présider les commémorations du 50e anniversaire de l’ITA.
« Je suis ravi de constater les nouvelles opportunités qui s’offriront aux futurs étudiants. De plus, ces développements s’inscrivent dans notre vision du Quartier des études supérieures afin d’y développer un véritable campus d’enseignement », a indiqué Claude Corbeil.
Cette décision d’installer le siège social de l’ITAQ à Saint-Hyacinthe s’inscrit dans l’adoption, en mars dernier, du projet de loi 77, qui rassemble les campus de Saint-Hyacinthe et de La Pocatière en une seule et même institution.
Ce projet de loi confère une structure de gestion autonome pour l’Institut qui était auparavant rattachée au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ).
La députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy, a tenu elle aussi à souligner le choix de son gouvernement. « L’Institut de technologie agroalimentaire joue un rôle déterminant pour Saint-Hyacinthe et pour tout le secteur agroalimentaire du Québec. Cette loi répond à des demandes formulées depuis des décennies et son adoption est un gain important pour les acteurs du milieu. Plus fort et plus agile, l’Institut de technologie agroalimentaire pourra déployer son plein potentiel et, en ce sens, c’est un bel héritage que lèguera notre gouvernement », a indiqué la députée caquiste dans un courriel adressé au COURRIER.
Saint-Hyacinthe Technopole, un organisme dédié au développement économique régional, a applaudi la décision du gouvernement d’installer le siège social de l’ITAQ à Saint-Hyacinthe. « Le choix de la technopole agroalimentaire du Québec pour établir le nouveau siège de l’ITAQ est tout à fait justifié et légitime, a souligné André Barnabé, directeur général de Saint-Hyacinthe Technopole, dans un communiqué. En plus d’accueillir une très large part du millier d’étudiants que comptent les deux campus de l’Institut, Saint-Hyacinthe est le cœur de la plus importante zone de production agroalimentaire au Québec qui s’étend sur plusieurs régions administratives et qui compte, à elle seule, plus de la moitié des activités agricoles et du PIB bioalimentaire de la province. »
L’organisme a également adressé une lettre de félicitations au ministre de l’Agriculture. La lettre, qui a recueilli une soixantaine d’appuis, est disponible ici.