La délégation maskoutaine a pu visiter les installations de TRANSfarm KU Leuven, une installation affiliée à l’Université Leuven en Belgique qui est perçue comme un modèle en recherche et développement de produits dans le secteur agroalimentaire.
Ce voyage d’affaires nourrit l’ambition de faire de la Cité de l’innovation agroalimentaire, une zone d’innovation alimentaire désignée par le gouvernement du Québec. « La mission a été réalisée dans le cadre de nos activités de prospection d’investissements et de promotion de la région maskoutaine comme grand pôle agroalimentaire de même que celles liées au projet de zone d’innovation agroalimentaire toujours en démarche de désignation auprès du gouvernement du Québec », a indiqué Karine Guilbault, directrice générale de Saint-Hyacinthe Technopole.
Les objectifs de ce voyage de prospection étaient multiples. Au Luxembourg, la délégation a pu participer au congrès international annuel de l’International Association of Sciences Parks and Areas of Innovation (IASP) dont Saint-Hyacinthe est le premier membre canadien. Il a été question aussi de faire la promotion de la Cité de l’innovation agroalimentaire auprès d’autres pôles agroalimentaires européens, notamment pour l’établissement de partenariats visant l’attraction d’investissements directs étrangers. Pour ce qui est de la recherche d’expertises internationales en agroalimentaire, ce voyage d’affaires a pu consolider la programmation technologique du projet de zone d’innovation. Il s’agit de l’un des critères importants du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie pour la désignation des zones d’innovation, a précisé Mme Guilbault.
La réalisation de cette mission a été effectuée grâce à l’aide financière accordée par le ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec et Affaires mondiales Canada. « Nous avons aussi eu la chance de bénéficier de l’aide de la délégation générale du Québec à Bruxelles et de celle de Munich dans l’élaboration d’un agenda qui nous a permis d’être reçus par huit pôles et parcs technologiques et de rencontrer les représentants de plusieurs entreprises et institutions qui y sont hébergées. Notre délégation a également été reçue par la déléguée générale du Québec à Bruxelles, notamment pour discuter du projet de zone d’innovation agroalimentaire et d’attraction d’investissements dans ce secteur », a ajouté la directrice générale.
Pour ce qui est de la date de réalisation de ce projet d’envergure, Mme Guilbault fait savoir qu’il est encore tôt pour donner une date précise pour la concrétisation de ce projet. « La plupart des éléments de cette mission étaient liés au projet de zone d’innovation. Comme ce projet est toujours en évolution avec les discussions en cours avec le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie du Québec, il est trop tôt pour en annoncer les détails, notamment en ce qui concerne les coûts totaux et le financement. Nous sommes très confiants que le projet maskoutain sera l’un des [quelques] projets qui seront désignés zone d’innovation », a-t-elle conclu.