Le conseiller qui siège au Comité de circulation et de sécurité routière, David- Olivier Huard, a expliqué que lorsque les employés de la Ville sont passés à de nombreuses reprises cet automne évaluer les places libres dans les heures jugées critiques par M. Tanguay, soit entre 10 h et 16 h, il y avait toujours au moins trois places de disponibles sur neuf entre le nouvel immeuble à côté de Réparation chez Robin et l’avenue Massé.
Robin Tanguay soutenait que depuis que cet immeuble de 16 logements avait vu le jour en juillet à côté de son commerce, beaucoup plus de voitures se stationnent dans la rue puisque, grâce à une dérogation mineure, le promoteur a pu aménager 1,38 case de stationnement par logement au lieu du ratio de 1,5 case par logement exigé par la réglementation municipale.
C’est d’ailleurs lorsqu’il avait appris cette nouvelle à l’automne 2023 qu’il avait adressé à la Ville sa première demande pour des stationnements réservés. Sur le coup, le conseiller du district, Guylain Coulombe, lui avait appris que la réponse était négative. Toutefois, la Ville était ouverte à réévaluer le besoin une fois l’immeuble construit, ce qui a été fait.
« C’est difficile de créer des cases 20 minutes pour cet endroit spécifique quand on ne le fait pas ailleurs en ville et que les comptages ne vont pas en ce sens. On va être à l’affût. S’il n’y a plus de places du tout, on fera un autre comptage, mais actuellement, il n’y a pas de différence entre les comptages avant et après la construction de l’immeuble », a affirmé M. Huard.
Stationnement de deux heures
Le conseiller Pierre Thériault a pour sa part suggéré à Robin Tanguay de déposer une nouvelle demande pour des places de stationnement de deux heures à cette hauteur comme on en trouve sur les autres rues commerciales de Saint-Hyacinthe, principalement au centre-ville.
M. Tanguay prévoit de discuter avec les autres commerçants aux alentours pour évaluer ses options. Il compte aussi rester à l’affût des comportements des automobilistes pendant l’hiver. Il craint que la situation ne soit amplifiée pendant l’hiver alors que les résidents de l’immeuble risquent de se stationner dans la rue en raison des enjeux de déneigement.