Ce lieu de culte qui a été construit en 1961-1962, après l’incendie de la première église, subira par la suite des transformations qui permettront d’y déménager les bureaux de la Municipalité, lesquels occupent encore une petite partie du pavillon Saint-Louis de l’école primaire aux Quatre-Vents.
La cérémonie de dimanche sera suivie, à 13 h 30, d’un encan silencieux au cours duquel des objets de toute nature, allant des pièces de mobilier aux œuvres d’art à caractère religieux – statues, crucifix, fauteuils, etc. – seront mis en vente. Les grands bancs d’église seront vendus au prix de 100 $ et les petits, cédés pour 50 $.
Un certain nombre d’objets liturgiques – des statues, des chandeliers utilisés aux funérailles, entre autres – se retrouveront dans l’église de Saint-Jude, laquelle deviendra aussi celle des paroissiens de Saint-Louis. « Notre église va devenir un édifice municipal. Après l’encan, nous aurons une réunion pour discuter de l’unification des paroisses de Saint-Louis et Saint-Jude. Même si la messe sera dorénavant célébrée à Saint-Jude, le quatrième dimanche sera celui des gens de Saint-Louis », a expliqué le président du conseil de fabrique de Saint-Louis, Jean Trempe Jr. Il a précisé que l’argent recueilli durant l’encan allait servir à combler les besoins des paroissiens de Saint-Louis, après l’unification. Notons que les paroisses Saint-Louis, Saint-Jude, Saint-Bernard et Saint-Barnabé-Sud sont toutes regroupées dans l’unité pastorale des Quatre-Vents.
L’église de Saint-Louis abritera donc la nouvelle mairie du village, à la suite de travaux de réparation et de réaménagement d’un peu plus de 2 M$ qui doivent être subventionnés à 60 % par le gouvernement du Québec. La Municipalité a lancé l’appel d’offres aux entrepreneurs généraux à la fin de l’été, mais aux dernières nouvelles, le contrat principal n’avait pas encore été accordé. Trois soumissions ont été présentées, et la plus basse est celle de Groupe MTKR, de Carignan, au montant de 2 031 493 $.