18 octobre 2018 - 00:00
Une Église plus vivante que jamais!
Par: Olivier Dénommée
Ginette Comtois, le pasteur Jacques Lamoureux et Jeanne d’Arc Tremblay ont mis beaucoup d’efforts dans la dernière année pour moderniser les trois paroisses faisant partie du projet d’Église vivante. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Ginette Comtois, le pasteur Jacques Lamoureux et Jeanne d’Arc Tremblay ont mis beaucoup d’efforts dans la dernière année pour moderniser les trois paroisses faisant partie du projet d’Église vivante. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Ginette Comtois, le pasteur Jacques Lamoureux et Jeanne d’Arc Tremblay ont mis beaucoup d’efforts dans la dernière année pour moderniser les trois paroisses faisant partie du projet d’Église vivante. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Ginette Comtois, le pasteur Jacques Lamoureux et Jeanne d’Arc Tremblay ont mis beaucoup d’efforts dans la dernière année pour moderniser les trois paroisses faisant partie du projet d’Église vivante. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

La foi chrétienne ne connaît pas ses meilleurs jours comme en témoignent les nombreuses fermetures et démolitions d’églises au Québec et à Saint-Hyacinthe, mais cela n’a que convaincu encore plus le prêtre Jacques Lamoureux d’insuffler de la vie dans ses paroisses. Depuis près d’un an, les églises Sainte-Eugénie, Précieux-Sang et Saint-Joseph participent au projet de l’Église vivante.


La lecture du livre Re-Built : histoire d’une paroisse reconstruite, a grandement inspiré le père Lamoureux qui a compris que certains « ingrédients » permettaient à l’église chrétienne de perdurer malgré les grands défis auxquels elle fait face depuis des années. Il a proposé à ses marguilliers l’ambitieux projet d’actualiser les trois paroisses où il officie, une idée très bien accueillie malgré les importants coûts associés à cette mise à jour, un montant de 39 000 $. « On m’a suivi dans ce projet que nous sommes les premiers à essayer au Québec et cela fait près d’un an que nous travaillons sur le projet d’Église vivante », souligne Jacques Lamoureux, qui voit déjà une différence positive dans l’implication des croyants.

Six ingrédients

Ginette Comtois et Jeanne d’Arc Tremblay sont aussi très impliquées dans le projet d’Église vivante, et estiment à six le nombre d’ingrédients qui permettent à l’Église de continuer à répandre la parole de Dieu tout en se mettant au goût du jour. La première, c’est d’être présent sur Internet, d’où la création du site eglisevivante.ca. « On a accès aux homélies de notre pasteur, prières, pensées, calendrier des rencontres d’éveil religieux, feuillet pastoral et diverses nouvelles concernant nos paroisses », énumère Mme Comtois, assurant que le site est mis à jour régulièrement. Église vivante est même sur Facebook! Un autre point important pour actualiser les églises est l’ajout d’écrans et de projections afin de permettre aux paroissiens de suivre plus facilement la messe.

Mme Tremblay, quant à elle, soutient que l’accueil fait une grande différence dans la vie des paroissiens, notamment avec un « kit de bienvenue » offert à toute nouvelle personne se présentant dans la paroisse, différents services offerts aux croyants ou tout simplement en accueillant chaleureusement les personnes à leur arrivée à l’église. « En un an, nous avons déjà constaté qu’il y a davantage d’échanges entre les paroissiens », se réjouit-elle. Une autre force d’Église vivante, c’est sa flexibilité pour les familles qui souhaitent offrir les ateliers d’Éveil religieux à leurs enfants. Ce changement s’explique par le train de vie de plus en plus effréné des familles, leur permettant de faire participer leurs enfants sans être pénalisés. « Cette année, 80 jeunes ont été confirmés, une belle augmentation par rapport aux dernières années », note-t-on.

Le pasteur Lamoureux ajoute que les deux derniers ingrédients sont au niveau de la qualité de la musique et de la pertinence du message transmis. « Les gens ne cherchent plus à savoir en quoi leur foi leur servira là-haut, ils veulent savoir ce qu’elle peut leur apporter dans leur quotidien », reconnaît-il. Lors de ses messes, il aime raconter des anecdotes pour souligner la pertinence de la foi chrétienne en 2018.

Premier anniversaire

Cela fait un an que le projet est en branle, et des résultats se font déjà sentir. « On remarque que les paroissiens deviennent des membres actifs, pas seulement des spectateurs », remarque le pasteur. Mais le travail est loin d’être terminé puisque d’autres facettes seront bientôt mises de l’avant, comme le Parcours Alpha, une série de séances interactives permettant aux participants d’échanger sur divers sujets. Le projet devrait voir le jour dès janvier 2019.

Dans l’immédiat, c’est la fête pour Église vivante qui souligne en grand son premier anniversaire les 27 et 28 octobre lors des eucharisties dans les trois églises membres. Ce sera l’occasion de constater les réalisations de la dernière année et profiter d’un punch (sans alcool) à la fin de la messe. L’invitation est lancée!

Pour plus de détails sur les activités, rendez-vous sur le site eglisevivante.ca ou sur la page Facebook Eglise Vivante de St-Hyacinthe. 

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