« On a rencontré plusieurs fabriques. On a aussi rencontré des promoteurs. L’objectif était de trouver le meilleur site », souligne la directrice générale de la Ville, Chantal Frigon.
L’été dernier, le Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe (CSSSH) obtenait le financement pour construire une nouvelle école primaire composée de 13 classes et d’un gymnase double. Au départ, la Ville souhaitait trouver un terrain au nord de la rivière Yamaska puisque plusieurs projets immobiliers sont sur la planche à dessin dans ce secteur. C’est finalement au sud que le choix s’est fait.
« Le CSSSH accueille favorablement l’entente de principe entre la Fabrique de l’église Saint-Joseph et la Ville de Saint-Hyacinthe. Notre organisation est reconnaissante de compter sur un partenaire dévoué et investi pour la réussite éducative des élèves. Pour le moment, plusieurs démarches doivent être effectuées afin de préciser les orientations de ce projet, notamment auprès du ministère de l’Éducation », mentionne la porte-parole du CSSSH, Esther Charrette.
Au Programme triennal d’immobilisations, Saint-Hyacinthe a réservé un montant de 2,6 M$, soit la valeur de l’immeuble inscrite au rôle d’évaluation. Toutefois, la transaction ne se traduira pas par ce montant, affirme Mme Frigon. Des discussions entre la Fabrique Saint-Joseph et la Ville auraient permis de s’entendre sur une entente de principe. L’intention de la Ville serait de déduire les coûts des études pour valider la présence d’amiante et des travaux de démolition de la valeur pour déterminer le prix de vente. C’est ce qui aurait été discuté dans l’entente de principe.
La présidente de la Fabrique Saint-Joseph, Guylaine Bernier, affirme, de son côté, que rien n’est officiel. « C’est vrai que nous avons eu des discussions, mais je n’ai rien sur la table, aucune offre. J’attends des nouvelles de la Ville pour qu’elle précise ses intentions. J’aurais préféré que la Ville n’en parle pas. Mes paroissiens étaient inquiets. Je ne les ai pas encore rencontrés pour leur en parler parce que je n’avais pas d’offre à leur présenter. Il est encore trop tôt. »
Tant que les négociations ne seront pas plus avancées, Mme Bernier préfère ne pas se prononcer sur l’avenir de la Fabrique. Pour le moment, deux organismes occupent le sous-sol de l’établissement, soit la FADOQ Saint-Joseph et le Cercle Sainte-Claire. Pour maintenir l’église en état, elle aurait besoin de grands travaux, reconnaît Mme Bernier. « Avant la pandémie de COVID-19, l’évêché a demandé d’éviter tous travaux. C’est sûr qu’un bâtiment qui n’est pas entretenu vieillit. »
Et l’école des Passereaux?
Tout près de l’église Saint-Joseph, on trouve l’immeuble Maurice-Jodoin de l’école des Passereaux. Le CSSSH avait aussi obtenu le financement pour démolir et reconstruire cette école en juin 2022. Le pavillon Saint-Joseph est fermé depuis 2017 et a été démoli en 2020. Le Centre de services scolaire a opté pour la démolition du pavillon restant et sa reconstruction. Le nouveau bâtiment devrait comprendre 15 classes, soit une classe de maternelle 4 ans, deux classes de maternelle 5 ans et deux classes par niveau.
La construction des deux écoles est donc prévue sur des terrains adjacents. Le CSSSH ne sait pas encore comment ces deux projets s’arrimeront. « Plusieurs démarches doivent préalablement être effectuées avant de préciser toute orientation », ajoute Mme Charrette.
