Celles-ci représenteront la région au niveau provincial pour mettre la main sur le prix d’entreprise exportatrice de l’année, lors d’un gala qui se déroulera à Montréal, le 23 mai. Le but est de reconnaître les efforts et les succès des entreprises qui exportent leurs services, leurs produits et leurs expertises aux quatre coins du monde.

C’est Expansion PME qui a invité ODF Nutra à déposer sa candidature. La présidente de l’entreprise, Karine Mc Mullen, connaissait déjà Expansion PME, car elle avait déjà suivi des formations avec elle et s’y référait pour des conseils. Mme Mc Mullen avait jusqu’au 23 septembre pour signaler son intérêt, ce qu’elle a fait. C’est un comité de sélection qui a choisi les entreprises lauréate. ODF Nutra a retenu l’attention dans la catégorie Diversification de marchés – Moins de 5 millions de chiffre d’affaires qui souligne le développement de nouveaux marchés.

« C’est un bel accomplissement. C’est gratifiant pour l’équipe et l’entreprise de passer à un autre niveau et d’avoir la reconnaissance du réseau entrepreneurial », déclare la présidente de l’entreprise. Elle mentionne aussi que c’est une suite logique, d’autant plus que l’entreprise a remporté le premier prix EntrePrism HEC Montréal en 2020.

Expansion

Depuis sa fondation en 2018, l’entreprise a développé le marché canadien, principalement en Ontario, mais c’est en 2021 qu’elle a signé une entente avec Sanofi, une des cinq plus grosses entreprises pharmaceutiques au monde, qui lui a permis de s’étendre principalement aux États-Unis et en France pour le timbre de mélatonine sous différentes concentrations selon le pays.

En 2021, 53 % de son chiffre d’affaires était donc réalisé hors Québec. En 2023, d’autres pays pourront bénéficier de ses produits de santé naturelle, notamment l’Italie, la Belgique, l’Angleterre et le Mexique. Des discussions sont aussi en cours avec la Suisse et la Chine entre autres. « Cette année, nous déployons nos ailes avec une croissance soutenue en matière de développement à l’international », déclare Karine Mc Mullen.

« Ce qui était le plus important pour notre entreprise, c’était de faire affaire avec des géants du pharma parce qu’il faut démocratiser la technologie. Il faut qu’autant le professionnel de la santé que le consommateur comprennent à quoi ça sert et quels sont les avantages de prendre des timbres oraux. Il nous fallait des partenaires importants pour éduquer la population. Il faut passer par où la coupe menstruelle, le suppositoire et les timbres transdermiques sont passés pour en faire un standard d’ici 2025 », explique Mme Mc Mullen.

La suite des choses pour assurer une croissance et une diversification encore plus importantes sera de développer les produits nécessitant une prescription. Actuellement, les produits développés sont vendus en vente libre. L’automatisation est aussi en cours. Tout est produit à Saint-Hyacinthe puisque l’entreprise n’a recours à aucun sous-traitant.