Pour la durée du réaménagement complet de l’intersection de la rue Saint-Pierre Ouest et du Grand rang Saint-François (route 235), des signaleurs ont été postés aux grands carrefours de la ville (11 intersections), comme le point de convergence des rues Sicotte, de la Concorde Sud, Dessaulles et Robert, à l’approche du pont T.-D.-Bouchard.
« Le plan de détour fonctionne très bien. Nous avons même pu retirer deux signaleurs », indiquait mardi après-midi Brigitte Massé, directrice des communications à la Ville de Saint-Hyacinthe. Elle a ajouté que, du côté du chantier, les travaux progressaient bien et que l’entrepreneur avait même pris un d’avance sur l’échéancier.
À l’extérieur de Saint-Hyacinthe, c’est sur le territoire de Saint-Dominique que l’entrave de la route 235 se fait le plus sentir. À l’heure de pointe de 17 h, des bouchons se forment à l’intersection de la route 137 et du chemin de Saint-Dominique, par lequel est détourné le trafic de la route 235 se dirigeant vers Saint-Hyacinthe. Rendu à l’intersection de la route 137, le virage à gauche vers Saint-Hyacinthe peut devenir difficile en raison du trafic venant en sens inverse à 90 km/h, en direction de Granby.
Mais la Ville de Saint-Hyacinthe n’a pas jugé qu’une intervention particulière était nécessaire à cet endroit. « Nous avons observé que le temps d’attente à cet endroit était de moins de 10 minutes. Il y a eu jusqu’à 11 véhicules arrêtés en file, mais pas davantage », a rapporté Mme Massé, en parlant de la journée de lundi. Mais mardi, peu après 17 h, le photographe du COURRIER a constaté que la file d’attente dans le chemin de Saint-Dominique dépassait nettement 11 véhicules.
Quoi qu’il en soit, la fermeture complète du pont Douville doit prendre fin dimanche, après quoi le pont deviendra accessible aux automobilistes en alternance, donc dans une seule direction à la fois. C’est la situation qui prévaudra au cours des deux prochaines semaines, soit jusqu’à la fête du Travail, si le mauvais temps ne se met pas de la partie.