En 2018, la proposition d’Octant Aviation, le seul soumissionnaire dans le dossier, avait été rejetée parce qu’elle excédait passablement l’enveloppe maximale de 30 000 $ qui avait été réservée à cette fin, une initiative qui ne fait toujours pas l’unanimité à la MRC. Les maires Robert Houle (Saint-Dominique), Alain Jobin (Saint-Hugues), Daniel Paquette (Saint-Valérien-de-Milton) et Mario St-Pierre (Saint-Pie) avaient déjà manifesté leur désaccord face à ce projet, et trois d’entre eux – messieurs Houle, Paquette et St-Pierre – ont voté contre l’octroi du contrat à la séance le 11 mars.
Au terme du premier appel d’offres, le devis du projet d’étude avait été révisé pour éviter un autre dépassement de l’enveloppe allouée. « On demande moins de choses cette fois. On a laissé tomber le plan directeur », a expliqué le directeur général de la MRC, André Charron.
Reste à voir si le résultat de cette étude, attendu pour le début de l’automne 2020, plaira au conseil des maires, de même qu’au propriétaire et gestionnaire de l’aéroport privé de la route 116, Gabriel Chartier. Récemment, alors qu’il expliquait au COURRIER comment son aéroport pouvait contribuer à sauver des vies, comme lors d’un urgent transport d’organe, M. Chartier avait laissé entendre que seule une acquisition par la Ville de Saint-Hyacinthe était gage de succès à ses yeux. « Je pense qu’un aéroport ne devrait jamais être la propriété d’une MRC », avait-il confié au journaliste Olivier Dénommée.