20 juillet 2023 - 07:00
Websérie Parfaitement imparfait
Une étudiante du Cégep veut normaliser l’anxiété
Par: Adaée Beaulieu
Ann-Sarah Richard se confie sur son anxiété généralisée dans la saison 2 de la websérie Parfaitement imparfait. Photo gracieuseté

Ann-Sarah Richard se confie sur son anxiété généralisée dans la saison 2 de la websérie Parfaitement imparfait. Photo gracieuseté

Pendant six mois, d’avril à octobre 2022, l’équipe de tournage de la saison 2 de la websérie Parfaitement imparfait a suivi Ann-Sarah Richard, une étudiante en théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe, dans son quotidien afin qu’elle démystifie, en compagnie de l’humoriste Yannick de Martino, sa réalité en tant que personne souffrant d’anxiété généralisée.

Du Cégep de Saint-Hyacinthe au Zaricot en passant par l’Exposition agricole, Ann-Sarah a raconté son histoire afin de permettre aux jeunes de voir au-delà de leurs limitations. Son parcours est présenté dans neuf des douze capsules diffusées depuis le 12 juillet sur ICI TOU.TV. Ariella, Samael et Émilie, d’autres participants de la série, présentent aussi ce que c’est de vivre notamment avec la dépression, la bipolarité, le trouble de la personnalité limite (TPL) et le trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH). Les Louanges, Kim Gingras et Lysanne Richard les accompagnent dans ce périple.

Les épisodes se concluent par la réalisation d’un rêve par chacun des participants. Dans le cas d’Ann-Sarah, elle a offert une prestation au Bordel Comédie Club le 4 octobre. « Ce n’est pas parce qu’on a un problème de santé mentale qu’on ne peut pas réaliser ses rêves. J’ai toujours voulu parler de santé mentale. Je le faisais sur TikTok et Instagram, mais là, j’ai pu le faire par cette série et ce spectacle », a déclaré la jeune femme de 19 ans.

Survivre à un traumatisme

Alors qu’elle n’avait que 9 ans, Ann-Sarah a subi les répercussions de l’accident ferroviaire de Lac-Mégantic, le 6 juillet 2013. Originaire de cette région, plusieurs personnes qu’elle connaît ont perdu des proches et cela l’a marquée à jamais. Les psychologues ont conclu à un choc post-traumatique, comme pour la majorité des résidents de la région.

Puis, alors qu’elle était en 6e année, Ann-Sarah a développé de l’anxiété de performance qui s’est avérée être de l’anxiété généralisée, diagnostiquée plus tard en 2018.

Ann-Sarah a toutefois décidé de ne pas se laisser abattre et de se fixer des défis pour surmonter son anxiété. C’est pourquoi elle a décidé d’aller étudier à trois heures de chez elle dans un domaine qui la passionne. Elle a déménagé à Saint-Hyacinthe il y a maintenant deux ans.

À l’époque, elle avait peur de conduire, mais maintenant, elle parcourt toutes les deux semaines la route qui la sépare de ses parents. Elle a aussi accepté l’été dernier un poste de coordonnatrice de camp de jour dans sa région. Elle espère que les autres jeunes seront encouragés à se surpasser de la même façon.

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