« Comme ce sont des batteries très haut de gamme qu’Ebenor fabrique, les gens auront maintenant une place pour venir les essayer avant de les acheter », se réjouit le fondateur de la Drumathèque, Nicolas Quintal, un ancien batteur professionnel qui vient lui-même d’acquérir une batterie Ebenor.
Les produits conçus par Ebenor sont entièrement fabriqués au Québec, par William Leclerc et son père Gilles, dans un petit atelier de Saint-Sébastien, dans le nord-est de l’Estrie. En moins de 10 ans d’existence, l’entreprise s’est déjà forgé une notoriété à l’international. Des musiciens qui accompagnent des artistes comme Adele et Taylor Swift jouent sur des pièces signées Ebenor, tout comme le batteur de Styx, Todd Sucherman. Sur la scène locale, le batteur maskoutain Olivier Savoie-Campeau, qui a joué aux côtés de Marie-Mai, Roxanne Bruneau et Alicia Moffet notamment, est l’un des ambassadeurs de la marque depuis 2016.
Outre son atelier, éloigné des grands centres, Ebenor ne jouissait pas d’une salle de montre jusqu’à tout récemment. Une simple rencontre entre William Leclerc et Nicolas Quintal l’été dernier lors du Drumfest de Québec a mené à cette nouvelle association avec la Drumathèque, un rare lieu au Québec où seule la batterie est à l’honneur. Un coup de foudre professionnel s’est opéré entre les deux passionnés.
« Ça va nous permettre en même temps de nous propulser l’un et l’autre », mentionne Nicolas Quintal. Cette association fera en sorte que les gens qui aiment Ebenor vont venir à la Drumathèque pour essayer leurs produits, puis ceux qui jouent à la Drumathèque pourront connaître les produits Ebenor, ajoute-t-il.
À noter que la salle de montre est accessible seulement sur rendez-vous et qu’elle est réservée aux acheteurs sérieux.
Une implantation réussie
Lancée sans grande prétention – et surtout par passion – il y a un an, la Drumathèque semble avoir trouvé son créneau à Saint-Hyacinthe malgré la présence d’autres écoles de musique. Actuellement, Nicolas Quintal compte près de 45 élèves réguliers qui fréquentent l’endroit.
« Il y a un peu moins d’enfants maintenant qu’au début, mais on a des personnes de 5 à 70 ans qui viennent jouer ici. On a autant des gens qui viennent dans une démarche sérieuse que pour le plaisir ou un éveil musical. Le but ultime ici, c’est d’avoir du fun et, là, on va pouvoir avoir du fun avec de beaux gros jouets grâce aux batteries Ebenor! »