Esther Kouakou, Ivoirienne d’origine, s’était installée à Montréal avant de décider de sauter le pas et de venir à Saint-Hyacinthe en 2018. Récemment ouvert, Comme au pays attire déjà une clientèle nombreuse d’amateurs de cuisine africaine. « Mes clients de l’épicerie me demandaient souvent où ils pouvaient manger comme dans leur pays d’origine. J’ai donc eu l’idée d’ouvrir cet établissement pour répondre à ce besoin. L’appellation du restaurant m’est venue spontanément. Je voulais que chacun se retrouve comme chez lui, dans son pays natal, au sein de ses proches et de ses amis. »
Dès l’entrée, l’équipe du restaurant vous accueille avec un grand sourire. Mme Kouakou affirme qu’elle accueille chaque jour une clientèle assez diversifiée. Elle ajoute qu’un lien de fidélité s’est déjà créé. « Les gens aiment découvrir de nouvelles tendances culinaires. En plus des Africains qui aiment venir manger ici, il y a beaucoup de Québécois qui n’hésitent pas à venir tester ce genre de cuisine », a indiqué Mme Kouakou.
« Ça fait plusieurs fois que je viens manger ici, je suis satisfaite à chaque visite. J’ai même invité ma sœur à venir goûter les plats succulents proposés. J’apprécie le service et le personnel est accueillant. On se sent comme chez nous, comme dans notre pays », a attesté Laura, une adepte du restaurant Comme au Pays.
« Les clients sont très contents de cette nouvelle table. Quand ils apprécient les mets qu’on leur cuisine, ça nous encourage à donner encore plus », a exprimé Flora, une des cuisinières du restaurant.
Esther Kouakou avait à son compte une compagnie d’import-export à Montréal. Suivant le conseil de ses amis qui lui disaient que des commerces de ce type manquaient à Saint-Hyacinthe, l’Ivoirienne a vu un réel potentiel dans cette ville. « Beaucoup de personnes m’ont aidée ici. J’aime beaucoup cette ville et la Municipalité nous aide avec la subvention pour le loyer du restaurant. Saint-Hyacinthe, c’est une mine d’or. Pour moi, c’est la ville des possibilités. »
Animée par l’ambition, la propriétaire a l’esprit entrepreneurial dans le sang et compte l’aiguiser davantage. D’ailleurs, elle a fait part de son intention d’ouvrir prochainement un nouveau commerce. « J’ai choisi d’ouvrir au centre-ville parce que je trouve que c’est un secteur assez achalandé. De plus, le voisinage est accueillant et gentil. »
Chimiste de formation, Mme Kouakou a fait ses études en chimie industrielle dans son pays natal. Elle a poursuivi ses études au Canada et a travaillé comme inspectrice qualité pendant plusieurs années avant de se consacrer entièrement au commerce, un domaine qui l’a toujours attirée depuis son jeune âge.