Sans tambour ni trompette, la transaction a été conclue récemment entre le promoteur et l’ancien propriétaire de la bâtisse, Claude Chagnon, au coût de 3 500 000 $.
Disposant d’une superficie de 4000 pieds carrés, cet espace commercial qui a longtemps abrité le SuperClub Vidéotron ne fera pas place, pour l’instant, à de grands changements. Les locaux occupés par la boutique Amandine et Espace carrière conserveront leur emplacement. D’ici les prochaines semaines, un autre joueur viendra s’installer dans des locaux présentement vacants, soit L’Établi – Architecture & Design.
Anciennement nommée Dessin SR, la jeune firme en pleine croissance se spécialise dans la conception de plans pour résidences et bâtisses commerciales. L’entreprise, présidée par Vincent Fontaine, aura alors pignon sur rue afin de bâtir sa notoriété dans le domaine.
« Vincent voulait se trouver un pied à terre au centre-ville et je pense que c’est un bel emplacement pour se lancer en affaires », lance Fabien Fontaine, président de Préval AG.
Mentionnons que M. Fontaine est aussi président du conseil d’administration de la société par actions Fontaine Gestion commerciale. Selon le registraire des entreprises, Vincent Fontaine est, quant à lui, vice-président de l’entreprise et son cousin Benjamin Fontaine est secrétaire de cette société.
« Je suis content pour mon fils et mon neveu qui s’investissent de la sorte dans le domaine immobilier. Même s’ils prennent des chemins différents de celui de l’agroalimentaire, je trouve ça bien et je les encourage à poursuivre dans cette voie », mentionne l’homme d’affaires maskoutain.
Pas de marché Du Fermier
Les rumeurs concernant l’intérêt du Groupe Aquino d’acquérir cet emplacement au centre-ville n’auront été que de courte durée. Cet écho avait d’ailleurs été rapporté par LE COURRIER en avril dernier alors que le promoteur envisageait d’y ouvrir un Du Fermier – Marché de proximité, comme attendu dans le secteur Saint-Thomas-d’Aquin. Des pourparlers avaient d’ailleurs eu lieu entre l’équipe du Groupe Aquino et Claude Chagnon.
LE COURRIER a tenté de joindre le Groupe Aquino afin de connaître la suite de ce projet. Notre demande d’entrevue est restée sans réponse.